4.48 psychose

Éblouissante. Les tréfonds du désespoir de l auteur tordent le coeur. La très jeune dramaturge nous a quittés à 28 ans en nous laissant avec bonté une oeuvre aussi poignante que virtuose. Que la paix éternelle soit avec elle.

j’ai jamais rien lu d’aussi fort

Difficile de décrire cette lecture

Sarah kane sait ce qu’elle fait. Une claque théâtrale venant du style In-yer-face. Sarah se bat contre elle même et tout ce qui l’entoure. Le dénouement est attendu et ce n’est pas une déception pour autant. Ce sont particulièrement les mots qui viennent nous percuter. Dit avec une telle violence et façon crue qu’on trouverait cela presque anormal de l’articuler autrement. Ce qui est intéressant c’est qu’on ne romantisme pas la psychose. Les choses sont écrites telles qu’elles sont vécues . A voir ce que cela peut rendre sur le plateau !

Mêle pensées, indications, monologues et dialogues avec les médecins dans une forme chaotique. Sûrement le texte le plus proche de l’âme de l’auteur et de l’âme de la folie, probablement écrit en crise, ou du moins, dans un état où le verbe n’a plus de sens. Un texte très intéressant mais compliqué à travailler ou a étudier du fait de sa gravité. Très court, une soixantaine de page.