Ma double vie

Je connaissais déjà Sarah Bernhardt (merci Stéphane Bern), donc quand j'ai vu son mémoire, j'ai sauté dessus. Même s'il y a une petite part de romance, la véracité de ses propos me semblent fiables (en tout cas vers son adolescence, début de vie d'adulte). En effet, elle s'est aidé, pour faire remonter ses souvenirs, de ses carnets (où elle devait noter jour par jour les événements qui se produisaient dans sa vie). J'ai trouvé très intéressant se découvrir cette femme plus en profondeur (même si elle a fait sa petite cachottière sur certains points (comme la naissance de son fils, ou sur qui est son père), mais ce sont là un choix personnel (pour maintenir le mystère, ou pour se protéger). C'était une femme assez "excentrique" (elle a quand même acheté deux guépards et avait mit des perles, pierres en tout genre sur une grosse tortue...), mais elle est tout de même assez critique (mais pas toujours) sur ses actes ou comportements de l'époque. Ses mémoires ont dû lui permettre une forme de remise en question. Elle semblait n'avoir peur de rien (même si, comme elle dit elle-même, c'était une peureuse), et osait des choses dangereuses (au point d'y risquer sa vie). Elle a été énormément décrié, parfois pour de "bonnes" raisons, parfois parce que les humains aiment décrier ceux qu'ils ne comprennent pas. Lors de son voyage aux Etats-Unis, j'ai pu constater à quel point les journalistes peuvent être véritablement toxiques : poser des questions ridicules, raconter n'importe quoi, la submerger et exiger un entretien alors qu'elle vient d'arriver et qu'il est plus que tard... Heureusement tous ne sont pas comme cela, mais on voit bien aujourd'hui encore que les débordements de journalistes (notamment aux États Unis je trouve) existent toujours (et de mon point de vue c'est intolérable).