1969

Jolie découverte. On a l'habitude des oeuvres traitant de cette époque du point de vue Américain, tant les films (et autres) sont nombreux sur le sujet (hippies contestataires contre hiérarchie rigide, rêves de liberté, etc.). Mais du point de vue Japonais, c'est original. Un véritable vent de fraîcheur ! Je ne connaissais pas l'auteur, il est donc possible que cette petite histoire autobiographique me touche moins qu'elle touchera un véritable fan mais, comme toute histoire autobiographique, on s'y retrouve toujours un petit peu. Et je trouve ça beau. En plus de ça, on y découvre une époque et un point de vue sur ce pays qu'on a clairement pas l'habitude de voir dans les œuvres les plus populaires, et ça vaut le coup rien que pour ça. D'autant que ça se lit très vite, vous n'avez pas d'excuses.

Nous sommes à Sasebo, une petite ville du sud du Japon en 1969. Murakami nous y raconte l’année de ses 17 ans. Il nous partage sa passion pour le rock et le cinéma de la nouvelle vague, sa révolution contre le système qui voudrait le faire entrer dans un moule et surtout ses préoccupations concernant les filles et l’amour. L’auteur nous permet d’avoir un aperçu du Japon de la fin des années 60s. Beaucoup moins noir que d’autres de ses romans comme « Miso Soup » où « Les Bébés de la consigne automatique », « 1969 » témoigne de l’espoir que l’on a pour le futur quand on a 17 ans. Bref, un roman à lire ! PS : Connaissez-vous l’auteur de la citation du titre ? :)