Les aventuriers de la mer. Vol. 6. L'éveil des eaux dormantes

Quel tome ! Alors certes, j’ai dû le recommencer car je m’étais arrêtée en cours de route, mais vraiment, tout prend forme ! Il est enfin question de dragon et quelle histoire ! Me voilà encore plus curieuse sur les Cités Anciens. La façon dont Malta a grandi depuis le premier tome est vraiment impressionnante, de même pour Althéa. Robin Hobb gère l’évolution de ses personnages avec une main de maître. Kennit peut toujours finir noyé pour ce que je tiens à lui, par contre. Lui, plus on avance, plus je le déteste. Je reste très curieuse quant à la façon dont Vivacia va grandir et encore plus pour Parangon. La découverte de Trois-Noues et du désert des pluies donne envie d’en découvrir encore plus. Une question demeure cependant, le pourquoi du comment les enfants Vestrit/Havre sont si sensibles aux serpents, voire à la magie ?

J’ai aimé ce tome tout autant que j’ai aimé les précédents. On avance dans l’intrigue. Malta devient un personnage central dont on sentait l’évolution, les dragons se dévoilent enfin (et on comprend mieux qui sont les serpents), Parangon prend la mer (et on s’y attache de plus en plus), on découvre aussi enfin le désert des pluies et la guerre semble inéluctable à Terrilville, sur fond de complot et de trahison… bref, c’est riche, on ne s’ennuie pas et vive la suite.

Cet opus des Aventuriers de la Mer est tout sauf dormants comme le titre le stipule. La vitesse de l'histoire monte d'un cran, on explore des personnages relégués souvent au second plan : Malta, Reyn, la famille Khuprus, le Gouverneur... On apprend plus sur les serpents des mers ainsi que sur les dragons. On explore les contrées du Désert des Pluies plus profondément, ainsi que la contrée des Autres. Parangon prend plus de place dans cet opus pour mettre un peu plus en retrait Vivacia. L'ambiance tendu à Terrilville explose enfin ce qui donne un sens plus géopolitique à l'histoire fantastique ce qui n'était pas pour me déplaire. Un conseil, n'hésitez pas à foncer sur cet opus.