Les aventuriers de la mer. Vol. 2. Le navire aux esclaves

Maintenant que le premier tome a posé les bases, l’action de celui-ci se déroule plus rapidement, dans le sens où il s’y passe plus de choses. Tous les personnages grandissent, plus ou moins contre leur gré ou de la façon qui ne leur plaît pas. Certain.es apprennent la dure vie de marin tandis que d’autres tentent simplement de gagner leur vie. D’autres encore sont toujours aussi détestables, sérieusement. La famille Vestrit doit aussi apprendre à gérer leur vie maintenant que Kyle en est à la tête. Keffria va-t-elle réellement grandir elle aussi et arrêter de se comporter comme une effacée ? Je le lui souhaite et peut-être que cela va enfin prendre cette direction dans le futur. J’aime toujours autant la façon dont les personnages sont décrits et la plume de Hobb est toujours aussi plaisante.

Avec ce deuxième tome, les personnages nous deviennent plus proches et attachants. Il y a ceux qu’on adore détester (coucou Kyle) et ceux auxquels on s’attache malgré leurs défauts (leur orgueil, leur manque de souplesse, etc.). On découvre la Vivacia et ce lien avec une famille, on a envie d’en savoir davantage. Robin Hobb a ce don à chaque tome de nous en apprendre toujours davantage sur le monde fabuleux qu’elle a créé tout en renouvelant les mystères. Du coup, une seule envie, lire la suite.

Encore une fois, Robin Hobb m'a offert un grand moment de lecture avec "Les Aventuriers de la mer, tome 2 : Le Navire aux Esclaves". Sans surprise, j'ai retrouvé les personnages de la famille Vestrit et leurs épreuves, tandis que l'odieux pirate Kennit poursuit sa destinée en parallèle. Dans ce deuxième volume, les pièces de l'échiquier continuent de se mettre en place, préparant le terrain pour le croisement inévitable des deux histoires. Kennit demeure obsédé par son rêve de devenir roi des pirates, marqué par une chance insolente qui semble le protéger de tout revers karmique. De son côté, Althéa doit faire face à des épreuves plus dures que prévu, qui ne peuvent que renforcer son caractère. À Terreville, la famille Vestrit survit doucement aux aléas de la vie. Comme souvent dans les romans de Robin Hobb, l'action n'est pas au cœur du récit, laissant place à l'exploration approfondie des personnages. Certains pourraient trouver ce roman plat, car par moments, il ne se passe apparemment rien de particulier pendant plusieurs pages. Toutefois, le point fort réside, comme toujours, dans la richesse des personnages. Ils sont vraiment, vraiment bien travaillés, avec leurs qualités et leurs défauts qui les rendent incroyablement humains. Ce volume permet également d'en apprendre un peu plus sur les alentours de Terreville. Comme à l'accoutumée avec Robin Hobb, les informations sont distillées avec subtilité, évitant tout déversement de détails indigestes sur l'univers. Cela contribue à entretenir le mystère et à maintenir l'intérêt du lecteur. En résumé, j'ai encore beaucoup apprécié ce nouveau volume des "Aventuriers de la mer". Je poursuis cette saga avec plaisir, car je n'ai jamais été déçue par l'auteure jusqu'à présent. Son talent pour donner vie à des personnages profonds et complexes continue de me captiver, et j'ai hâte de découvrir ce que l'avenir réserve à la famille Vestrit et à l'univers riche et fascinant de Robin Hobb.