L'assassin royal. Vol. 10. Serments et deuils

Ce tome se concentre sur la vie à Castelcerf et notamment la création d’un clan d’artiseurs autour de Devoir. L’amitié de Fitz et du fou est mise à mal et leur relation reste un des pans de l’histoire que je préfère. On se prépare doucement au voyage de Devoir chez les outriliens et on sent que la petite aventure de Castelcerf va rejoindre la grande épopée des dragons. On a donc toujours plus envie que jamais de découvrir la suite. Robin Hobb a le talent des créateurs de séries, on ne peut pas s’arrêter avant d’avoir commencé la suite.

A mi-chemin du second cycle, ce dixième tome voit les possibilités se multiplier. Des évolutions majeures se mettent en place, tant pour Fitz et Devoir que pour l'univers entier. Après deux tomes où l'action est confinée dans les murs de Castelcerf, on apprécie que celui-ci se termine sur la promesse d'aventures lointaines.

J’ai commencé la saga l’an dernier en enchaînant les tomes et arrivé au 7, 8, 9 j’ai senti une lassitude. Les événements de ces derniers me semblaient moins prenant que les précédents et j’ai fini par décrocher avec pour moi le pire de la saga : le neuvième. Et puis quelques mois plus tard j’ai relancé la machine avec un tome 10 exceptionnel. Peut-être que la petite pause a été bénéfique je ne sais pas. J’ai envie de finir l’histoire de Fitz, de découvrir le dénouement final car on sent que le meilleur est à venir en lisant cet opus.