Voyage avec un âne dans les Cévennes

Livre que j'ai lu tout en parcourant le chemin de Stevenson, et j'ai adoré chaque soir lire la partie du livre concernant l'étape que je venais de faire. Un livre mêlant l'aventure, la beauté des paysages, les états d'âme de Stevenson, une histoire touchante avec son ânesse Modestine et un peu d'histoire. Un bon cocktail pour s'évader et passer un chouette moment.

Lire cette histoire initiatique est un préambule a ma prochaine randonnée, qui se fera comme vous l’avez deviné sur le chemin de Stevenson😉 J’ai hâte d’y etre #monavisdelete

J’ai lu ce livre lorsque j’ai été conduit à vivre un an au pied des Cévennes. Réalisât ne jamais avoir lu ce livre pourtant internationalement connu, j’ai décidé de me lancer. Quand on connaît un peu les régions traversées, les sons, les couleurs et les odeurs qui se diffusent à travers les pages sont une évidence. Si l’on ne connaît pas les Cévennes, nul doute que le livre donnera envie d’aller s’y perdre, même si la montagne a bien changée. A lire comme l’introspection d’un poète au contact de la nature et de l’animal.

Un joli récit de voyage. Les aventures de Stevenson sont agréables à découvrir, il ponctue son parcours de petites anecdotes locales. Cependant, de mon point de vue, la relation avec l animal et les aleas qu elle peut engendrer ne sont pas exploités. Dommage!

Ce livre était dans ma PAL depuis plus de 10 ans, il m’attirait mais je ne le saisissais pas. Puis, la période de confinement à été propice à la réduction de l’ensemble des livres en attente dans ma bibliothèque. En fait, c’est une très bonne surprise, ce récit de voyage m’a véritablement embarqué dans cette région des Cévennes chargée de drames historiques et de légendes. Stevenson a l’art de raconter des histoires et de réjouir ses lecteurs. En cette fin du XIXème siècle, Robert Louis Stevenson entreprend de traverser les Cévennes accompagné d’un bourriquet, en ce sens il devient la curiosité de tous les autochtones, pour lesquelles le voyage doit avoir un autre sens que celui du seul plaisir. Il traverse ce pays au caractère bien marqué par les souvenirs encore vivaces des guerres de religion. Son parcours est semé de rencontres plus ou moins délicieuses, des nuits à la belle étoile dont il vante les vertus et de la magie des paysages. Avec Stevenson, c’est aussi David Henry Thoreau que nous suivons, l’approche n’est pas la même à l’évidence, mais elle rappelle les points de convergence qui sont la redécouverte de plaisirs simples loin de la civilisation et les rencontres entre personnes que le milieu social n’aurait pas permis de croiser. Stevenson accompagne son récit de faits historiques, sociaux, culturels et cultuels qui font de son voyage une étude ethnologique des Cévennes. Un beau livre à découvrir à l’ombre d’un arbre.