Les abysses

Yetu est la seule Historienne du peuple des Wajinrus, descendants-sirènes des enfants d'esclaves jetées à la mer. Seule détentrice des souvenirs de son peuple, elle fuit et découvre un autre monde. Magnifique texte sur l'importance de la mémoire et des souvenirs pour construire une société viable. Une merveille !

"Les abysses", c'est un roman fantastique qui n'est pas très long à lire (220 pages), avec de bonnes choses mais qui fut pour moi une lecture en demi-teinte. Tout d'abord ce que j'ai aimé, le sujet en lui-même et les thèmes abordés, en l'occurrence une histoire de sirènes, descendantes des esclaves enceintes jetées par-dessus bord de navires négriers lors des traversées des océans. Très bon sujet, bien abordé et de manière originale. Le thème de la mémoire et du passage de savoir qui m'a beaucoup plu également. J'ai malheureusement eu plus de mal avec les personnages, notamment "Yetu" que je n'ai pas trouvé attachante, plutôt même égocentrique et agaçante. Puis ce quelque chose qui m'a rendu la lecture parfois confuse, une désorientation dans la temporalité du récit, et ce malgré une plume agréable. Je sais que c'est un livre qui a trouvé son public, et que si vous cherchez une histoire de sirène originale vous devez tenter cette lecture, en espérant que vous adhérerez plus que moi a la forme et aux personnages.

J’ai beaucoup aimé l’histoire et son origine qui m’a fait découvrir la mythologie Drexciya!Par contre je n’ai pas été conquise par le style d’écriture on s’y perd un peu

Je ne serai pas longue en parlant de ce livre. La couverture m’avait déjà appelé et le résumé a fini de me convaincre. J’ai dévoré cette histoire fantastique qui nous pose des sujets de société très intéressants ( ou je réfléchis beaucoup trop ce qui est fort probable aussi). L’histoire est fascinante, le contexte également. De plus ce roman fait partie d’un travail artistique extraordinaire.

Une histoire impactante, où le devoir de mémoire et le besoin de liberté personnelle se confrontent. C’est un livre court mais il faut s’accrocher pour ne pas perdre le fil car les temporalités se mélangent.