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Résumé
«Avec Retombées de sombrero, qui date de 1976, Brautigan, qui longtemps s'abrita derrière les tendresses acidulées de ses héros au grand cœur, s'embarque à son tour dans le voyage qui tente tout écrivain, passer à travers le carbone, devenir soi-même le double de son manuscrit, en un mot comme en cent, faire le personnage, se transformer en sujet de roman, si bien que, mine de rien et entre deux chapitres endiablés, remarquablement traduits par Robert Pépin, il écrit son chef-d'œuvre. C'est comme si Photomaton s'était fait faire un enfant par Mark Twain, ou Raymond Queneau. De quoi s'agit-il ? D'un humoriste qui tout au panier le début d'un roman, car il a autre chose en tête : le souvenir de son ex-petite amie japonaise. Mais la fiction se venge et le roman du sombrero vire à la tragédie dans la corbeille à papiers, tandis qu'à deux pas de là, dans Frisco assoupi, la Japonaise rêve pluie et Kyoto.» Gérard Guégan Les Nouvelles Littéraires, 1980