C'est beau une ville la nuit : blues

Ça m’arrive rarement mais je ne suis pas allée jusqu’à la fin du livre. Le style, l’ambiance.. trop brouillon, misérabiliste et vulgaire à mon goût.

J'ai mis un temps fou à le lire, afin de saisir chaque mot, chaque signification cachée ou explicitement poétique ... Parfois cru, souvent perdu et toujours empreint d'une profonde nostalgie, il faut trouver le bon moment pour se laisser porter par ce livre. Avec une lecture rapide, "lire pour lire", il y a un risque de passer à côté et le trouver particulièrement dérangeant. Extraits ❤ : "Il est de la tribu des balafrés. Et vous l'avez laissé. Il est de la tribu des affamés. Tyran de tendresse, déambulant d'un amour refusé." p.103. // "Va te cacher vilain coucou! A plus le droit à rien! Sauf une infinie nostalgie. Une sale nostalgie qui te ramène aux pays des fêtes aux lendemains flamboyants. Où ta jeunesse te rendait centaure mutant indestructible !" p.114.

Impossible de terminer ce bouquin. Un conglomérat de platitudes poético parisiennes. Je n ai pas aimé et je ne l ai pas fini. ---> boîte à livres. Oust ! Désolée ⭐/5 Pour le papier et l encre

On découvre ici un Richard Bohringer profondément touchant. Pour la première fois, il fait partager sa vie, ses désespoirs – sa désespérance – à ses lecteurices, à travers une plume souvent très crue, mais infiniment honnête. Son blues est contagieux, mais sa volonté d’en sortir aussi. Un livre fort et émouvant.