La bicyclette bleue. Vol. 2. 101, avenue Henri-Martin

Léa n'est plus exaspérante. Sa légère naïveté fait une bulle d'oxygène dans les nuages de cendres. Soyons honnêtes : la guerre entre le collège et le lycée on en a consommé plus que de raison. Mais Régine Desforges nous embarque sans aucun problème. Entre les collabos, les résistants, les sacrifiés et les affamés, heureusement qu'il nous reste un peu d'amour et d'érotisme. La faim de vivre de l'héroïne nous happe et nous tire par la main, nous y sommes. À ses côtés quand les morts s'allongent à ses pieds, quand elle se promène courage à la main, si jeune et pourtant si vieille déjà. Si je peux me permettre un conseil : livre à lire entre deux cours d'Histoire. La guerre n'est pas une interro surprise, c'est écoeurant et passionnant. (Rdv au tome 3)

Léa quitte l'insouciance de l'adolescente pour plonger dans l'horreur de la guerre. Elle nous entraîne avec elle dans la résistance.

Peu convaincu par le tome 1 avec une Léa qu’on aurait envie de gifler à chaque page, on peut dire que le tome 2 relève le niveau ! Léa n’est plus une enfant : elle s’écarte enfin de son amour pour Laurent (ouf! Ça en était ridicule…) et apprécie la douce Camille qui depuis le début n’est que tendresse avec elle. La méfiance et la trahison sont le cœur du livre dont l’atmosphère est de plus en plus pesante. On apprécie aussi, la qualité d’écriture de Régine Deforges. À suivre le tome 3…