Pêcheur d'Islande

Ce court livre, classique de la littérature, oublié, nous plonge au cœur de la Bretagne Nord-ouest du 19e siècle du côté de Paimpol, où vivaient des marins appelés les Islandais. Chaque fin d'hiver, ces derniers prenaient la mer direction les eaux islandaises pour réaliser des campagnes de pêche à la morue dans des conditions rudes et qui s'avèrent périlleuses. En effet, les eaux brumeuses et imprévisibles de la mer du Nord sont meurtrières et certains compagnons ne reviennent jamais... J'ai apprécié le style d'écriture qui alterne entre descriptions poétiques des paysages désolés et des campagnes de pêche, et l'intrigue qui nous plonge au cœur de la campagne bretonne traditionnelle où les femmes et enfants restés à terre attendent le retour de leur mari, amant, ami, père ou frère. Gaud (Marguerite) et Yann se rencontrent et cette dernière Gaud tombe éperdument amoureuse du jeune homme. Mais celui-ci préfère la mer... Qu'adviendra-t-il de ces deux-là ? Un récit qui nous tient en haleine de a à z.

Histoire d’un amour intemporel qui nous rappelle a tous ce que nous vivons chaque jour, ce classique de la littérature nous montre que la patience est le maitre mot. Pierre Loti utilise a nouveau ce cadre particulier de la Bretagne profonde qui touche par sa pudeur et sa sensibilité.

c’est hyper cool le style d’écriture est bg pas de trucs trop longs l’histoire est vraiment simple mais bien jsute on aurait aimé une happy end 😔

1ère fois que je lis Pierre Loti. C'est beau, poétique. C'est avec un pincement au coeur que j'ai refermé le livre.💓

Je n’avais jamais lu de livre de Pierre Loti avant hormis l’extrait pour le commentaire de texte de mon bac de français. J’ai beaucoup aimé la façon dont il nous fait découvrir la vie à la fin du 19e siècle des pêcheurs et leurs famille sur la côte bretonne. J’ai trouvé les décors poétiques et l’ambiance très bien creee. L’histoire d’amour est douce et la fin un peu trop attendue mais ce n’est pas ce qui m’a fait apprécié ce livre. Il m’a donné envie de prendre la mer et de découvrir ces coins de Bretagne dont il parle si bien. Extrait choisi: «  Dehors il faisait jour, éternellement jour. Mais c’était une lumière pâle , pâle , qui ne ressemblait à rien ; elle traînait sur les choses comme des reflets de soleil mort. Autour d’eux, tout de suite commençait un vide immense ce qui n’était d’aucune couleur, et en dehors des planches de leur navire, tout semblait diaphane, impalpable, chimérique. L’œil saisissait à peine ce qui devait être la mer : d’abord cela prenait l’aspect d’une sorte de miroir tremblant qui n’aurait aucune image à refléter ; en se prolongeant, cela paraissait devenir une plaine de vapeur – et puis, plus rien ; cela n’avait ni horizon ni contours. »