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Résumé
Il y a soixante ans, en juin 1942, mourait Marcelle Cantier, surnommée "Miqueleta". Ainsi, disparaissait prématurément, dans l'anonymat de la guerre, une femme extraordinaire, exceptionnelle même dans l'époque où elle vécut. En 1925, elle créa la revue nîmoise Toros, toujours en activité 75 ans plus tard. On doit mesurer ce qu'il fallut de courage et de caractère à cette femme pour s'imposer dans ce monde machiste qu'était la tauromachie en Espagne surtout et dans le Midi français presque tout autant. Elle n'eut pas d'activité proprement "féministe", mais son comportement quotidien pendant quinze ans plaida autrement plus efficacement pour cette cause. Nous avons voulu retracer la vie de cette femme bien oubliée hors du petit cercle aficionado dont pourtant l'arrivée dans une grande ville espagnole était saluée par toute la presse locale. Nous avons tenu à rappeler les amis et personnalités qui l'entourèrent, de Gaston Doumergue à Henry de Montherlant en passant par le marquis de Baroncelli et Dubout. Non seulement le monde de la tauromachie, mais celui de l'activité humaine dans toutes ses branches.