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Résumé
Petit traité de résilience à l'usage des surmenés Vous avez dit burn-out ? Et si, paradoxalement, le burn-out avait son utilité, sa positivité ? Présentant tour à tour le burn-out comme « effet collatéral de la modernité » ou « maladie de civilisation », Philippe Maire suggère que, loin d'être une maladie, il est une manifestation de bonne santé. Selon lui, c'est l'« ultime signal destiné à alerter l'individu que son existence est dominée par un système de croyance dépourvu de toute flexibilité ». L'auteur ne conteste pas le caractère douloureux du burn-out, mais nous invite à le considérer comme la très utile indication d'une manière inadéquate de penser le travail et la santé. Conséquence malheureuse d'un manque de résilience (ou défaut d'adaptation au stress), il est par ailleurs révélateur d'un vide existentiel. Enfin, rappel précieux de notre nature spirituelle, le burn-out apparaît comme une possibilité de transformation intérieure dans un monde qui se veut éternellement « jeune et bronzé » ! Pour prévenir le burn-out et vivre bien, des attitudes nous sont ici recommandées : mieux discerner ce qu'il se joue dans les situations pénibles ; ne pas faire soi-même son propre malheur ; ne pas prendre les choses personnellement ; faire de son mieux ; accepter ce qui est. L'auteur a reçu le prix Santé-Entreprise 2011 pour son travail intitulé Prévention du burn-out dans un établissement médico-social (EMS). Une approche déconcertante, un tantinet provocatrice, d'un phénomène que l'on pourrait qualifier de nouveau mal du siècle.