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Résumé
Être une jeune Californienne à la fin des années 1950 n'est pas une mince affaire. Ainsi, Mary Ann Reynolds cumule les boulots minables de sténo et ne sait plus où donner de la tête entre un père violent et un petit ami aussi stupide que possessif. Et tomber amoureuse du chanteur noir de la boîte de jazz locale ne risque pas d'améliorer les choses... Avec Pacific Park, l'écriture de Philip K. Dick s'inscrit dans une tradition pseudo-réaliste proche de Boris Vian. Comment ne pas songer aux héros de L'Écume des jours et de L'Arrache-Coeur en suivant les aventures de la jeune Mary. Une émouvante ballade «jazzy» où les passions et la chasse au bonheur se mêlent en une séquence que n'aurait pas dédaignée Lester Young. «Dick, c'est un visionnaire, un halluciné logique, drôle, précis, qui a une puissance de bouleversement telle qu'à l'arrivée nous ne regardons plus notre monde de la même manière.» Évelyne Pieiller, La Quinzaine littéraire