Les gamins de la rue Saint-Quentin

Les Gamins de la rue Saint-Quentin Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Paul, aîné d'une grande fratrie, narre ses souvenirs d'enfance, entre insouciance et nostalgie. Un père modeste salarié et une mère au foyer, autant dire que la famille ne roule pas sur l'or. Cela n'empêche pas Paul de grandir heureux : le premier Coca-Cola, les bandes dessinées dans les illustrés, la falsification du cahier de notes, une lourde punition à l'école, la découverte du cinéma, puis les sorties en voiture et les chansons d'Elvis Presley. A tous ces souvenirs, ajouter un nombre incalculable de bêtises dont Paul sera presque toujours le fier instigateur ! C'était une maisonnée pleine de vie et d'amour... - Etre troisième, c'est très louable, surtout si tu as fourni tes meilleurs efforts pour l'obtenir, mais puisque tu as les capacités d'être premier selon l'opinion de ton maître, c'est un déshonneur ; ni plus ni moins. « Allons bon, pensai-je, voilà les grands mots. » Heureusement que je n'étais pas officier dans l'armée sinon il m'aurait dégradé sur-le-champ et, qui sait ? brisé la lame de mon sabre sur sa cuisse pour parfaire mon abaissement. - Cette matière grise-là, continua-t-il, elle n'a pas été inventée pour les chiens, alors utilise-la à bon escient, d'accord ? Rappelle-toi, il n'y a pas de place pour les partisans du moindre effort dans cette famille, sapristi ! Un cossard n'est pas un Bélard !