Territoires

Un livre qu'on ne lâche qu'à la dernière page. Les coulisses de la banlieue. Un thriller saisissant de vérité et de cruauté. Très bon 😎

3 ème livre de Norek que je lis et j’aime tellement sa façon d’écrire, ses personnages ! Il y a quelque chose de très réaliste, de très «humain» dans ses personnages et son récit. On se sent inclus dans l’équipe de Victor Coste, on vit les dialogues et on ressent les émotions des personnages. L’histoire est très prenante, avec un rythme soutenu. Lire Code 93 avant est un plus mais le lecteur ne sera pas perdu pour autant si il commence par celui ci.

Immersion totale dans le quotidien de la Police du 93... des banlieues, des zones de non droit. Une écriture sans fioriture et taillée à la serpe pour ce polar impossible à lâcher jusqu’à la dernier page.

J'ai adoré le premier tome de la trilogie mais celui là vraiment un kif !! Je recommande à 100%

« Regarder brûler la ville… » C’est par ces mots qu’Olivier Norek m’a dédicacé cet ouvrage. Lors d’une rencontre très agréable, alors que je ne connaissais pas ses livres, il m’a conseillé de commencer par Code 93 que j’ai dévoré. Dans la même veine, sans artifice, mais avec des descriptions extrêmement réalistes, il raconte la triste réalité des cités et de leur manipulation par les dealers, les politiques et les médias. Depuis quelques jours, les meurtres s’enchainent à Malceny, dans le 93, cela ressemble à une passation de pouvoir dans le business de la drogue. Le capitaine Coste et son équipe sont à pied d’œuvre dans cet enfer dans lequel les rôles sont étrangement répartis depuis l’enfant de 12 ans, les habitués du Boxing club jusqu’aux retraités joueurs de bridge. Au cœur de la ville, les habitants regardent, avec impuissance, les premières flammes embraser la cité. La suite de Code 93, est largement basée sur des problématiques sociopolitiques à travers les agissements bien décrits des principaux protagonistes. Finalement l’action du Capitaine Coste et de son équipe est sensiblement limitée dans une fuite en avant sauvage et mal négociée. Dans un paysage entre le bien et le mal, c’est souvent le gris qui l’emporte, laissant parfois un goût amer. Olivier Norek met à jour les tristes réalités quotidiennes qui arrangent, malheureusement, l’un et l’autre côté des barricades en feu.