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Résumé
« Photographier avec gentillesse, regarder avec gentillesse, éclairer avec gentillesse... » Dans ces entretiens, traduits pour la première fois du japonais, Araki commente une à une 336 photographies couvrant son oeuvre depuis ses débuts en 1963. Le plus célèbre des photographes japonais contemporains raconte sa conception de son travail et ses nombreuses influences, d'Eugène Atget à Yousuf Karsh ou Ken Domon. Pour Araki, « vivre, c'est photographier ». Il revendique la notion d'autofiction photographique et documente son existence dans ses aspects les plus intimes tels que son voyage de noces ou la mort prématurée de sa femme. Celui pour qui le « documentaire est une suite de regards posés » révèle qu'il « existe toujours un lien affectif » avec son sujet. « Prendre des photos, c'est un face-à-face ». À travers une série d'anecdotes, l'artiste se souvient avec une précision remarquable des circonstances entourant la prise de ses photos. Inventeur du mot « Érotos », il confie que la rencontre d'Éros et Thanatos a été toute sa vie au centre de ses préoccupations, et ce, depuis ses jeux d'enfants dans le cimetière des prostituées de Yoshiwara. Leçon de photo intégrale s'articule en trois parties : un passage en revue par l'artiste de sa carrière jusqu'en 2006, un entretien avec le critique Susumu Watada et un autocommentaire détaillé d'une vingtaine d'ouvrages publiés après 2006.