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Résumé
Le passager sans visage « Tu n'es pas seule à chercher »... Ce mot anonyme laissé sur son paillasson est plus qu'un appel : un électrochoc. Cette fois, l'inspectrice Grace Campbell le sait, elle n'a pas le choix. Elle doit ouvrir la porte blindée du cabinet situé au fond de son appartement. Et accepter de se confronter au secret qui la hante depuis tant d'années... Des confins de la campagne écossaise aux profondeurs de la Forêt-Noire où prend vie le conte le plus glaçant de notre enfance, jamais Grace n'aurait pu imaginer monter dans ce train surgi de nulle part et affronter le Passager sans visage... Avec ce thriller au suspense angoissant, Nicolas Beuglet nous plonge dans les perversions les plus terribles de nos sociétés. Et, au passage, nous interroge : et si parmi les puissants qui régissent le monde se cachaient aussi des monstres sans visage ?
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- PhB- 29/11/2021Le 2ème roman…2ème volet de notre écossaise ! Bien quand même de prendre dans l’ordre afin de mieux appréhender l’environnement Un bon thrilleur avec lequel l’auteur pointe du doigt des thématiques actuelles. Un agréable moment de lecture On attend la suite !80
- Paw_Breizh- 24/05/2022Top !Comme à chaque fois que je termine un des romans de Nicolas Beuglet je reste sidéré du fait que certains éléments soient réels, j'en reste choqué. Thème finalement d'actualité. J'ai adoré la toute fin. Une fois de plus, je salue le travail Hâte de lire le prochain60
- Ameliepinheiro- 28/10/2022Vraiment bofJe me suis clairement fait violence pour terminer ce roman, quand ça va trop loin dans les théories mondialistes de riches complotistes, ça ne me fait pas trop kiffer. Alerte spoilers !!! Dommage qu’il n’y aie pas eu de confrontation entre Grace et sa mère, j’aurai trouvé ça plus interessant. La fin, qui n’en est pas une m’a aussi saoulée.42
- Aude Bouquine- 14/11/2021Excellent cru qui allie parfaitement plaisir de lecture ET réflexions.Ceux qui connaissent les écrits de Nicolas Beuglet savent qu’il s’appuie toujours sur des faits réels pour construire ses romans. Pour ceux qui l’ignorent, Nicolas Beuglet se base toujours sur des faits réels pour construire ses romans. J’insiste aussi lourdement parce que, lorsque vous décidez de vous plonger dans l’un de ses récits, vous savez qu’au bout de la chaîne, il y a une thématique ou un fait divers dont il va vous parler et dont vous ignorez l’existence. C’est à mon sens, sa marque de fabrique qui le rend un peu différent des autres écrivains de thrillers et qui vous incite, instinctivement, à bien regarder où vous mettez les pieds en avançant dans la lecture. Il ne va pas vous parler de chat disparu de mémé Lucette, même si c’est sûrement un fait divers avéré. Non, il va creuser un peu plus profondément, impliqué qu’il est par les problématiques de notre monde. Je vous renvoie par exemple à sa nouvelle « Ça n’arrivera pas » pour vous faire une idée de ses préoccupations… « Le passager sans visage » est le tome 2 de la série mettant en scène Grace que le lecteur a découvert dans « Le dernier message ». Nous faisions alors la connaissance de cette nouvelle héroïne, plus fragile que Sarah Geringën (voir la trilogie précédente, « Le cri », « Complot », « L’île du diable »), en quête de réhabilitation professionnelle. Nous l’avons laissée dans son appartement, face à une porte blindée qui cachait un lourd secret, mais plus sûre d’elle, ayant réussi à résoudre l’affaire qui lui avait été confiée. Si vous n’avez pas lu le tome 1, sachez que vous pouvez tout à fait lire celui-ci indépendamment (l’auteur vous en fait un petit résumé sans spoil en préambule). Sachez simplement que Grace se retrouve confrontée à cette porte, métaphoriquement à son passé, et qu’il lui appartiendra de l’ouvrir ou pas. Lorsqu’un mystérieux message est déposé sur son palier, Grace sait qu’elle n’a désormais plus le choix : elle va devoir ouvrir la porte de son passé. Si « Le dernier message » était davantage un roman d’ambiance où le lecteur apprenait peu de choses sur cette nouvelle héroïne, « Le passager sans visage » est complètement axé sur le personnage de Grace. C’est elle qui fait avancer le roman, c’est elle qui provoque cette nouvelle enquête sur sa vie personnelle. Nicolas Beuglet nous offre le privilège d’en découvrir un peu plus sur elle. Je peux vous dire que vous n’allez pas être déçus ! Le voyage est long, peuplé de personnages terrifiants et de souvenirs effroyables. « Tu sais très bien où commence le chemin de la vérité. » Grace repart donc sur les traces de son enfance, dans un petit village du nom de Kirkcowan. Celle qui se réfugiait dans la nourriture pour panser ses plaies est maintenant capable d’affronter la réalité en face. Je ne vous dirais rien de l’enquête. Même si l’on suppute certaines choses, la réalité est plus glaçante encore. La construction de Grace, faite comme chaque être humain, des souvenirs d’enfance et des épreuves traversées est clairement mise en avant. Le lecteur se retrouve donc d’emblée en totale empathie avec elle, impossible de ne pas l’être. L’avancée de son enquête sur les premières années de son existence va l’amener au « pays des contes ». Ces contes de fées que l’on raconte aux enfants pour les endormir sont bien plus terrifiants qu’ils n’y paraissent de prime abord, surtout lorsqu’on les redécouvre avec des yeux d’adulte. C’est exactement ce que Nicolas Beuglet entreprend dans ce récit : un savant mélange de réalité et de fiction avec comme point d’ancrage le fondu de l’une dans l’autre. Quelles sont les significations de ces contes, qui sont réellement ces personnages qui les peuplent ? En ajoutant cette touche d’onirisme, l’écrivain a immédiatement capté mon attention. Je connaissais très bien le conte dont il parle, je l’ai même raconté à mes enfants (comme vous peut-être), mais lorsqu’il est associé à un fait divers glaçant, monstrueux, et barbare, le sang du lecteur se glace. Comme d’habitude, j’ai enquêté sur les propos de Nicolas Beuglet, comme d’habitude j’ai trouvé en ligne les faits qu’il développe. Plus épouvantable encore, je n’en avais jamais entendu parler… Je crois que c’est cela qui a fait jaillir une sorte de terreur en moi, découvrant encore si besoin en est, que l’humain ne manque pas d’inhumanité. Les thématiques que l’auteur développe sont nombreuses, comme dans chacun de ses romans et il est difficile d’en parler sans spoiler le récit. Je peux simplement dire qu’il est concerné par les problématiques de son époque, notamment par toutes les nouvelles technologies qui envahissent notre quotidien, et par les informations lancées à tout va, type « fake news » qui ne sont destinées qu’à entretenir la peur, l’inquiétude, et la phobie toutes véhiculées par les news dont nous nous abreuvons jusqu’à la régurgitation. Les idées qu’il développe en fin de roman, par l’intermédiaire d’un personnage, ont une curieuse résonance… car intuitivement, je sentais qu’il avait raison sur plusieurs points et qu’en 2021, savoir réfléchir, analyser, vérifier en consultant plusieurs sources devient extrêmement rare. Alors, Nicolas Beuglet est-il un lanceur d’alerte ? Chacun répondra à cette question en son âme et conscience. Une chose est sûre, il manie avec talent le plaisir de lecture et la réflexion. Il est impossible de sortir d’un de ses romans sans qu’une idée ou une citation continue à travailler en tâche de fond dans votre cerveau, sans avoir envie d’en savoir plus, et de consulter la bibliographie en fin de récit. J’ai aimé la rhétorique des propos des « illuminés » qui peuplent ces pages, le fait de me tromper sur certains personnages, d’être attendrie par d’autres, de découvrir le passé de Grace qui devient sacrément attachante, et aussi, la fin, la toute dernière ligne qui m’a donné envie de frapper l’auteur tant je trépigne de lire de tome 3. « Le passager sans visage » est pour moi un excellent cru. J’ai pris un plaisir immense à le lire, entre jubilation et terreur certes, mais un immense plaisir tout de même. Personnellement, je sens dans l’écriture de Nicolas Beuglet la volonté de transmettre, l’envie de développer des sujets qui moi aussi me préoccupent. Sous couvert de polars, il s’emploie à interroger, mettre en lumière, remettre en cause, faire réfléchir et cela rend ses écrits bien plus profonds qu’un « thriller » qui n’existerait que pour divertir. C’est mal le connaître… Ce que vous devez retenir ? Excellent cru !40
- Kill Grissom- 14/11/2021Suite efficaceCe roman est une suite au roman Le Dernier message. Pour moi, même s'il pourrait se lire indépendamment du premier, il est plus que judicieux d'avoir lu Le Dernier message avant de lire celui-là. Nous retrouvons Grace Campbell dans une histoire qui la touche personnellement. Elle va enquêter sur son passé qu'elle avait enfouie durant des années. Le rythme du roman est intense et l'histoire mériterait par moment un peu de calme et de profondeur. L'enchaînement trop rapide des évènements fait perdre du relief à l'histoire et le suspense en est dilué. Grace est convaincante et attachante. Durant cette enquête, le personnage gagne en consistance. Elle se fait épauler par un invité surprise qui se révèle intéressant et décisif. Pour ce qui est de la grande organisation qui complote en secret, c'est un ressort qui fonctionne à chaque fois mais qui se révèle usant de mon côté. Ça manque d'originalité. La fin est plutôt convenue mais le twist final est à la fois surprenant et attendu!! Vivement le prochain opus! Conclusion : Plus convaincant que Le Dernier Message, Le Passager sans visage se révèle être une suite efficace au sujet abordé choquant et touchant.40
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