Qui tu aimes jamais ne perdras

Ce texte sompteux, véritable prodige romanesque et stylistique, a la beauté d'un songe et se pare d'atours aussi changeants que les reflets d'une gemme, entre enluminure médiévale, siècle d'or hollandais, roman russe ou anglais. Avec pour fil ténu la survivance éternelle de deux âmes sœurs, s'incarne ici le lumineux mystère de l'infini du divin et de l'amour ; car le cœur sait, et à l'émerveillement de la révélation succèdent l'embrasement d'une ferveur exaltée et l'apaisement d'une céleste quiétude. Cela donne un roman éblouissant de profondeur, véritable peinture en clair-obscur des paysages de l'âme humaine, qui nous étreint par sa délicatesse et nous invite à regarder par-delà l'illusion des apparences. Splendide, touché par la grâce, il est de ceux qui vous transportent, vous élèvent, vous enivrent... MAGISTRAL !