Netsuzô trap : NTR. Vol. 2

On continue en enchaînant sur ce second tome. Au niveau graphique, on observe un léger changement. L’alternance avec les chibis se fait plus rare, de même que les planches plus détaillées. Néanmoins, on observe une certaine audace dans la composition de certaines images, on sent que l’artiste commence à s’améliorer dans le placement de ses personnages vis-à-vis du décor, le manga devient de plus en plus visuel, c’est très plaisant ! Au niveau de l’intrigue, le rythme est assez constant, on se fait plutôt bien à cette forme de lenteur qui permet de mieux s’attacher aux personnages. Attention cependant, car à terme j’ai peur que cela ne devienne parfois ennuyeux. Pour ne pas développer trop rapidement la relation, l’autrice créée des blocages/barrières à ses personnages. Pour le moment, c’est encore trop flou, on ne croit pas vraiment à leurs actions et réactions. On revient trop vite à cette binarité qui ne permet pas aux personnages de développer leur plein potentiel, les rendant un peu trop fades à mon goût. Quoi que certains commencent à être suffisamment détaillés pour devenir intéressant. C’est plaisant de voir des flash-back prendre place au sein de l’intrigue, surtout quand ils sont maîtrisés et en quantités raisonnables. Ils titillent la curiosité, sans dévoiler trop vite la psychologie des personnages. Je voulais finir cette critique en partageant une citation, réplique d’Hotaru : « Le véritable amour. C’est quand tu classes le monde en deux catégories. La personne que tu aimes et tout le reste. » Je vous l’accorde, c’est un peu kitch et loin d’être un chef d’œuvre, mais c’est cette simplicité que j’apprécie découvrir et qui me rend si curieuse.