La gosse

Un joli livre autour de la relation fille-mère, plein d’amour, écrit avec beaucoup de délicatesse et qui pointe, sans jugement aucun, les atermoiements d’un parent lucide sur ses failles qui tente de faire au mieux pour donner le meilleur à son enfant dans cette société éminemment complexe. Belle histoire !

Au milieu du livre, je me suis sentie flouée sur le contenu. J’avais projeté sur le livre un guide des bonnes pratiques à suivre quand Suzane sera adolescente. Mais au fond, ce n’était pas ce qui était annoncé sur la 4e de couverture : « Son humour féroce révèle les contradictions qui traversent notre époque - et nous avec. » Ce bouquin tient tout à fait sa promesse. Je n’avais qu’à mieux lire le synopsis. L’autrice confronte avec talent ce qu’elle pense être une bonne éducation pour sa fille et ce qu’elle a effectivement réussi à mettre en place. Cela ne coïncide pas souvent si ce n’est pratiquement jamais, mais c’est tellement juste, c’est exactement comme ça que la vie est : un savent mélange de contradictions entre la théorie et la pratique. Pourquoi en serait-il autrement avec l’éducation d’une adolescente? Le style est stupéfiant, jamais lu quelque chose d’aussi bien écrit de bout en bout. La dégaine ironique, sarcastique, pleine d’autodérision est savoureuse. Les références sont drôles et décalées. Un très chouette ouvrage qui bouscule et pousse à se regarder dans le miroir pour se demander quelle image du couple/de la famille/du travail j’offre en modèle à ma fille, dans quelle mesure je suis vraiment cool par rapport au choix de ses études/ses fréquentations/ses sorties, quid du body positive/de mes principes féministes, suis-je larguée/de mauvaise foi, etc.

Un livre férocement drôle et tendre sur les rapports mère/fille-ado qui décrit des situations qu'on a toutes vécues au moins une fois. Lu d'une traite. #monavisdelete

Tellement bien écrit, la plume se savoure. Souvent j’ai ri, parfois j ai flippé.je m’y suis reconnue, souvent, dans la mer et dans la fille.

Je ne sais pas à quel point Nadia Daam se décrit en tant que mère, certainement complètement, et je n'accroche pas du tout avec le personnage. Je ne poursuis donc pas cette lecture que je trouve sans intérêt, des discours déjà entendus 1000 fois par des mères qui pensent être à part en assumant ne pas être parfaites. Et puis passé 45 ans, placer le mot "pute" toutes les 4 pages, je trouve ça un peu ridicule. Se la jouer provoc' comme si finalement c'était elle l'ado...