Le cadavre dans la Rolls

Toujours fidèle à lui-même, un polar excellent jusqu'à son terme!!!Un très bon Michael Connelly, à lire sans crainte et en attendant la suite des aventures d'Harry Bosh

Un très bon polar avec des personnages attachants, des gangsters, de la manipulation et pas mal de rebondissements. J’ai fluide à lire et assez addictif.

Un très bon Connelly, comme d’habitude je ne suis jamais déçue! Je recommande 😋

Los Angeles, Labor Day. Un cadavre est retrouvé dans le coffre d’une voiture, sur les hauteurs de Mulholland. Et pas n’importe quelle voiture, une Rolls s’il vous plait ! Deux balles dans la tête, ça sent la mafia à plein nez. Comme l’explique un collègue de l’OCID (un organe de la police spécialisé dans la lutte contre les mafieux) à Harry Bosch, quand les affranchis de Chicago buttent un gars, ils disent « t’en fais plus pour lui, il joue de la musique dans le coffre ». Effectivement quand on additionne producteur de cinéma véreux qui joue les blanchisseurs pour des types de Vegas avec balles dans la tête, on arrive très vite au règlement de compte. Sauf que Harry Bosch titillé par certains détails qui le chiffonnent veut en savoir plus. Harry vient juste de récupérer son poste d’inspecteur de la criminelle et tous les signaux lui indiquent qu’on pourrait bien l’orienter sur une fausse piste. Ce polar est le cinquième de la série consacrée au personnage emblématique de Michael Connelly. Une fois n’est pas coutume, j’ai lu ces bouquins plus ou moins en désordre, je m’attelle donc à reprendre les premiers opus. Dans celui-ci, l’auteur emmène son (anti)héro et ses lecteurs à Las Vegas, capitale du jeu bien sûr, le Vegas clinquant mais aussi le côté plus sordide des rues à l’arrière du Strip.  C’est aussi l’occasion de se plonger dans l’ambiance d’un Los Angeles post « Rodney King » (évènements sur lesquels l’auteur reviendra dans « Dans la ville en feu ») et post « OJ Simpson » : ces deux affaires ont laissé des traces au sein du  LAPD dont l’intégrité est battue en brèche, au point que la police des polices s’arroge des pouvoirs plus que discutables et dont Harry pourrait faire les frais. Bref, Harry Bosch, c’est du solide, c’est l’assurance de lire un bon polar, une enquête soignée qui promène le lecteur au gré de rebondissements bien choisis et crédibles.  Nighthawks Edward Hopper : https://comprendrelapeinture.com/nighthawks-edward-hopper/