La vie est amère quand on la boit sans sucre

Lorsque j’ai reçu le livre, j’étais persuadée d’être dans un feel-good pur et dur mais au fur et à mesure de ma lecture cela dévoilait quelque chose de plus profond. Le mal-être, la solitude… C’est un livre qui fait du bien, j’ai apprécié l’écriture de l’autrice et la douceur dans laquelle elle m’a enveloppée avec Madeleine... C’est comme un petit carré de chocolat que l’on savoure doucereusement bien que pour moi ce serait la tablette entière.

✨Ce livre est un concentré de bonheur et d’espoir à lui tout seul . J’ai été bercée par la plume de l’auteure tout au long de l’histoire…et quelle magnifique histoire !!! J’ai aimé Madeleine , la mamie déjantée qui sourit continuellement à la vie et lui donne une saveur douce et sucrée . Lisa qui depuis la perte de son amie Fati n’arrive pas à remonter la pente , à vivre tout simplement. Quand ces deux femmes que tout oppose se rencontrent cela crée des nuages de bonheur, d’amour et de couleurs .

Comment résister à un tel titre de livre? J'ai pourtant eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit... 30% du ebook était passé, que je me demandais encore pourquoi je le lisais. Mais la plume de l'auteure était si sympathique, que j'ai insisté ! (Puis cet ouvrage est plutôt court, donc ça aide...) Puis un déclic. Et là c'est le drame (ou pas). J'ai littéralement dévoré la deuxième partie de ce roman en une soirée. J'ai adoré suivre le cheminement de Lisa. Ses rencontres. Sa reconstruction. On devrait tellement tous avoir une Madi dans sa vie! Une personne solaire que j'ai tellement apprécié. En fait, tout les personnages qui ont poussés Lisa dans ses retranchements, je les ais aimé. C'était vraiment pour moi l'un des points forts de ce roman. Et puis. L'émotion. Je ne pensais pas être tant émue à la fin. Une douloureuse histoire. Cependant porteuse d'espoirs. Mais après la pluie vient le beau temps... Ne dit-on pas? ''« Tu devrais voir la vie d’un œil moins dur tu sais. La vie est amère quand on la boit sans sucre » conclut- elle en me fixant curieusement.'' [chapitre 12]