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La maison dans la dérive

Métropolis, 2002
Grand Format

Marilynne Robinson

Romans

Nombre de pages
ISBN
Date de parution
Prix neuf
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Résumé

«Marilynne Robinson est en elle-même une énigme. Elle n'a écrit qu'un seul roman, La Maison dans la dérive (Housekeeping, paru en 1980) ... «L'histoire est contée par Ruth, l'aînée de deux sœurs excentriques vivant dans une petite ville excentrique, Fingerbone, sur les bords d'un étrange lac gelé, au fin fond de l'Ouest américain. Il se trouve que Ruth est morte, mais cela ne l'empêche pas de faire son récit ... «Le livre évoque trois générations d'une famille s'accrochant à la même maison, luttant contre l'anéantissement dans une ville qui a cruellement "conscience que, de tous les événements de l'histoire des hommes, il n'y en avait pas un qui ne se fût produit autre part que là". ... Pourtant, Fingerbone a une histoire - une histoire dominée par les présences fantômes et l'étreinte de la mort... Après s'être noyées dans le lac de Fingerbone, Ruth et Sylvie [la tante vagabonde et clocharde] hantent les lieux, leurs vêtements flottant autour d'elles. ... «Quelle que soit sa relation avec Ruth, Marilynne Robinson hante son livre comme le fantôme derrière le fantôme, restant en retrait, comme tous les bons écrivains. ... Robinson n'impose jamais Fingerbone au lecteur, n'insiste jamais, mais cet univers s'affirme, brut et sauvage comme les rouages du cœur humain ...» Jerome Charyn «Je me suis surprise à lire lentement, puis plus lentement - ce n'est pas un roman qu'il faut parcourir vite, car chaque phrase est un délice.» Doris Lessing «Voici un premier roman qui donne l'impression que l'auteur l'a mûri toute sa vie, attendant qu'il se forme de lui-même. On sent dans ce livre la volupté de la confiance accumulée, la surprise délicieuse devant les pouvoirs inattendus de la langue, l'affection profonde pour les hommes qu'on ne trouve en général que chez les saints.» Anatole Brovard, New York Times «C'est un livre calme, beau et plein d'humour, empli de ce que je ne peux appeler que l'extase de la sagesse. Il change l'excentricité en poésie, chante l'orphelin en chacun de nous, transforme la vie quotidienne en une sorte de mythe sacré. C'est une œuvre de grâce pure.» John Hawkes

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