La galerie des jalousies. Vol. 1

Un coup de grisou et c'est la vie d'une petite bourgade de Vendée qui est ébranlée, pendue aux résultats des secours pour rechercher les deux prisonniers des éboulements. Isaure se précipite au plus proche de celui qu'elle aime. Les secours sont déjà à l'œuvre mais Jolenta est présente également... La belle Isaure, en quête d'amour, qui subit la détestation et la violence de son père, est éprise elle aussi de Thomas. Au lendemain de la guerre, qui a voulu tuer une de ces "gueules noires" ? Cet homme retrouvé assassiné au fond de la mine, après en avoir extirpé les victimes de l'éboulement... et l'enquête fait une part belle au récit, avec en toile de fond les deux rivales. Dans ce site minier (qui a connu une forte activité de 1827 à 1958), les "gueules noires" ne sont pas fort loquaces. "Si tu savais à quel point c'est effrayant d'affronter un homme brutal complètement saoul qui te fixe les yeux pleins de haine ! J'ai eu peur de mourir, hier soir, oui je crois qu'il avait envie de me tuer et j'étais paralysée par la terreur, enfin, au début. Sais-tu, il y a un moment où l'on ne peut plus tolérer la souffrance et l'injustice." Toujours agréable à lire et captivant. Et je ne m'attendais pas à avoir les yeux emplis de larmes dans les dernières pages. Merci Marie-Bernadette Dupuy pour cette histoire si poignante. Je ne tarderai pas à prendre le tome suivant.

Je cherchais depuis longtemps un livre ressemblant à Perline, Clémence, Lucille et les autres de Jeanne-Marie Sauvage-Avit et je suis heureuse de l’avoir trouvé ! J’ai hâte de lire la suite et de retrouvé Isaure qui a déjà tellement grandit entre le début et la fin du livre. Cette héroïne n’a rien de fictive et de lisse, elle pourrait être n’importe qui, avec ses défauts et ses qualités. Je conseille vraiment cet ouvrage que j’ai trouvé bien écrit malgré un bémol pour le mot « fada » qui revient souvent et qui, dans mon esprit, ne venait pas de cette région.