Ames damnées et Sangria : Tori Dawson, T8

On arrive à la fin de l’aventure, voici le dernier tome de Tori Dawson ! Tout ça s’annonce explosif et tendu, les enjeux sont posés, les dangers arrivent de tous les côtés, préparez-vous un petit breuvage approprié et on plonge dans l’action. Nous faisons suite aux évènements des tomes précédents donc je vais rester vague mais il va bien falloir écrire quelque-chose, hein ! Donc si vous êtes pas à jour et ne voulez pas vous spoiler les tomes précédents, va falloir nous quitter. Enfin, juste fermez la page web hein, vous pouvez rester où vous êtes. Et donc on en est où ? Le temps d’Ezra est compté, y’a une secte de tarés qui fout le bordel dans Vancouver et ON VA SE BASTONNER ! Voilà, l’art du résumé. On est dans le tome final d’une série qui fonce dans le tas depuis le début, donc évidemment on s’attend à une conclusion explosive qui capitalise sur toutes les facettes de l’histoire, et bien évidemment, on est pas déçus ! Quel final satisfaisant ! On va affronter les méchants, entourés des copains rencontrés le long du chemin, les beaux gosses de service, les créatures, les mentors, les amis. Il s’agit de faire converger tout ça vers un combat où tout est en jeu, Tori va tout donner pour défendre le petit coin de bonheur qu’elle s’est trouvé dans cette guilde. Ce cheminement, cet attachement que l’autrice a construit dans cet univers, avec ces personnages, ça paye, on l’exploite et on le remet dans la balance pour créer de l’enjeu et de l’émotion. Oui, les habitué.e.s de ce blog trouvent peut-être un peu bizarre mon enthousiasme pour une saga d’urban-fantasy féminine où ça flirtouille et qui a l’air de surfer sur les clichés du sous-genre… Mais Tori Dawson m’accompagne depuis quelques années maintenant (fichtre) et j’y ai toujours trouvé beaucoup de plaisir de lecture parce que ça bastonne, ça fonce dans le tas mais ça crée du lien, on a la « found family », on a l’émotion et le côté joyeusement bourrin me plait beaucoup. La romance est light, joyeuse et pas prise de tête, et même ça j’ai bien aimé. Toute la mythologie créée dans la saga est méticuleusement ficelée pour donner des révélations et coups de théâtre satisfaisants, notamment les histoires de démons qui se renvoient la balle entre Tori Dawson et Robin Page. Si c’est pas follement original, c’est quand même solide et plein de petites subtilités qui serviront à créer de l’enjeu, et c’est tout ce qui compte. La toute petite frustration c’est peut-être qu’on a un peu expédié l’arc de Kai dans tout ça, il fait dans la figuration maintenant, mais c’est pas très grave dans l’ensemble Et maintenant on fait quoi ? Et bien on a le dernier tome de Robin Page qui est encore dans la PAL et, oh dites donc, l’éditeur français démarre en Septembre le second spin-off sur Kit Morris (Quitte Maurice ?) avec Manipulations mentales & autres menus délits ! On en a pas fini avec cet univers, chouette !