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2 éditions

Vinland saga. Vol. 12

Kurokawa, 2013
Poche

Makoto Yukimura

Seinen

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Date de parution
Prix neuf
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Résumé

Esclave à la ferme de Ketil, au Danemark, Thorfinn n'a plus grand-chose à voir avec le mercenaire qui arpentait les champs de bataille dans l'espoir de venger son père en tuant le cynique Askeladd. Au contact des habitants de la ferme, qu'ils soient libres ou esclaves, Thorfinn découvre une nouvelle vie loin des combats, faite de dur labeur, de sueur et de terre. Toujours hanté par ses crimes passés, il fait le serment de renoncer à la violence. Mais lorsqu'un esclave en fuite arrive dans le domaine de Ketil avec à sa poursuite le Serpent et ses hommes, il devra décider s'il n'est pas des situations qui méritent que les hommes d'honneur se battent. Dans toute la documentation que j'ai épluchée, les Vikings sont décrits comme un peuple qui aimait la liberté et haïssait être dominé. Ils avaient aussi la conviction que la liberté se prenait et se gardait par la force. Il n'y avait pas d'autre moyen pour soumettre un Viking que par la force ou par l'argent. «Roi» n'était que l'autre nom de celui qui possédait la plus grande puissance. Mais si on suit cette logique, cela sous-entend qu'il est normal que les faibles soient soumis, et qu'il est donc aussi normal qu'on leur prenne leur liberté. Dans une société où la force fait autorité, il était normal que les humains les plus faibles deviennent esclaves. Dans la conscience collective de ce peuple, la faiblesse qui les empêche de défendre leur liberté et leur indépendance est à blâmer. Les forts n'ont pas à se sentir coupable de vendre ou d'acheter les faibles, de les réduire en esclavage et parfois même de les tuer. Telle était leur culture. Comment pouvaient bien vivre les gens au coeur doux ? Je suis sûr qu'il devait y en avoir, des gens qui détestaient la loi du plus fort et les brutalités envers les faibles. À voir un tel décalage entre la réalité du monde et leurs propres valeur, ils devaient vraiment souffrir. Mais ils ne devaient pas pouvoir dire ce qu'ils avaient sur le coeur. Même lorsqu'ils voyaient des esclaves maltraités, ils devaient sûrement les plaindre sans pouvoir rien faire pour les aider. Incapables de surfer sur la vague de leur époque, c'étaient naturellement de pauvres inconnus. Non, ils étaient peut-être eux-mêmes esclaves. Seuls les forts laissent leur nom dans l'Histoire et les générations futures n'entendent jamais parler de ces minorités de gens ordinaires. C'est ce qu'il y a d'ennuyeux avec l'Histoire. Moi, j'aimerais pourtant savoir. Makoto Yukimura

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