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Résumé
A Saintes, dans la vieille maison de famille, Margot, une femme de cinquante ans, divorcée, et M. Pomerel, son père, veuf et très âgé, attendent les enfants. Les enfants, ce sont Caroline, la fille unique de Margot, son mari Thierry et leurs trois petites filles. Ils ont loué sur la côte pour le mois d'août et promis de faire étape à Saintes. La maison ronronne de bonheur : on attend les enfants ! Hélas, quelques heures avant leur arrivée, Caroline téléphone : ils ne viendront pas. Immense déception. Commence alors, pour Margot, une sorte de cheminement intérieur. A son âge - le milieu de la vie - à quoi sert-elle ? En quoi les enfants, occupés d'eux-mêmes et de leurs propres enfants, ont-ils besoin de sa présence ? Un après-midi, à Pontaillac, M. Pomerel retrouve une vieille amie de son âge, Mme de Brizambourg. Tous deux renouent et Margot se sent encore plus inutile : même son père se passe d'elle ! Laissée seule dans la vieille maison, Margot finit par admettre qu'elle n'est pas la gardienne des enfants ni de son père, mais uniquement celle du bonheur. N'est-ce pas ce qui compte : protéger le bonheur ? Etre un chaînon solide entre les générations ? Tâche humble, en apparence modeste, invisible - en fait immense. C'est au moment où elle vient de trouver sa place, celle de l'âge mûr, que Pierre, son ancien mari, la relance : il s'entend mal, à l'usage, avec les jeunes femmes - pourquoi ne vieilliraient-ils pas ensemble ? Margot y consent : elle a compris que les générations s'accommodent mieux entre elles. Alors que les enfants, par nécessité, sont cruels. C'est la dure sagesse apportée par l'été.