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Résumé
Qui sont ces femmes exceptionnelles qui se virent confier le destin des anciens Pays-Bas ? Ce territoire, pendant l'Ancien Régime, correspondant à peu près à l'actuel Benelux étendu à une partie du Nord de la France, a été le théâtre de la régence de grandes dames aux secrets étonnants. Ces femmes exercèrent un pouvoir presque régalien, dévouées à la grandeur de leur maison, celle des Habsbourg. Ambitieuses, courageuses, terribles en affaires, elles furent aussi des femmes avec leurs charmes, leurs faiblesses, leurs tendresses, et, surtout, leurs petits ou grands secrets. Marguerite d'York, veuve de Charles le Téméraire, n'avait de cesse d'ourdir des complots contre les Tudor pour les évincer du trône anglais, au profit de son lignage. Une vraie pétroleuse. Marguerite d'Autriche, épouse répudiée du roi de France Charles VIII, puis veuve de don Juan d'Espagne et de Philibert de Savoie, menait les Pays-Bas avec rigueur, toujours vêtue de ses habits de deuil. Mais ce coeur de femme tomba dans les filets de Brandon, un vrai gigolo. En 1549, Marie de Hongrie, plus que ses frères Charles Quint et Ferdinand, fut le maître de la moitié de l'Europe. Marguerite de Parme, fille naturelle et péché de jeunesse de Charles Quint, fut l'épouse de deux bâtards de papes. À la cour espagnole, les mauvaises langues disaient que si Philippe II l'avait pu, il aurait épousé sa fille Isabelle. Mariée à trente-deux ans à l'archiduc Albert, celle-ci fut une gouvernante très pieuse aux côtés de son époux. En réalité, elle aimait les kermesses, la danse et s'était aménagé un passage discret pour rejoindre au tir ses amis arbalétriers. Marie-Elisabeth, soeur de l'empereur Charles VI de Habsbourg, était une vieille fille austère plus savante qu'une encyclopédie. Sous ses dehors glacials, se cachait en réalité une femme sensuelle et une gloutonne. Marie-Christine, la fille chérie de Marie-Thérèse d'Autriche, a connu un amour torride avec sa belle-soeur, épouse de Joseph II.