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Résumé
Correspondance Louisa Paulin Antonin Perbosc « Des Dieux, vraiment, voilà ce que nous sommes, quand je prends mon papier et vos livres. Ce que j'écris, c'est vous et c'est moi, et sans vous, jamais je n'aurais pu être moi. » 1937 : Louisa Paulin envoie l'un de ses poèmes au jury de l'académie des Jeux Floraux. Antonin Perbosc le remarque. S'ensuit une correspondance qui se poursuivra jusqu'en 1944, l'année de leur mort. Discussions de lettrés heureux de converser avec un alter ego en poésie qui force sans cesse l'admiration, qui ravit, qui étonne. En toile de fond, tout le milieu félibréen et occitaniste qui est le leur. Et bien souvent l'histoire - les années Trente, la guerre, l'Occupation - qui vient bousculer ce petit monde de lettrés. Un « échange d'âme » qui se construit au fil des années. On voit d'abord passer, au fil des lettres, des humains qui ne sont point des poètes, mais des parents, des voisins, des amis. Peu à peu, sans qu'on y prenne garde, l'écriture devient intime. Louisa était faite pour être heureuse. La maladie l'oppresse, mais la beauté d'une rose, l'envol d'un poème savent donner la joie. « Je n'ai qu'un amour, la beauté » écrit-elle. Vient l'amour de celui qui la crée, le poète talentueux, et vient le bonheur - si parfait - d'une communion spirituelle. Louisa Paulin et Antonin Perbosc ne se sont jamais rencontrés, mais leur « amor de lonh » est l'union de deux êtres, ravis dans un ailleurs, « les temps inexistants », par la musique de l'âme et des mots. C'est un ultime appel au bonheur, une douce lumière du soir.