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Résumé
« Il était une fois, au début du XXe siècle, en France, un jeune homme très beau, prodigieusement doué pour l'aventure métaphysique et le style : ça s'appelle Une vague de rêves et ça pourrait être écrit ce matin. » (Philippe Sollers) Achevé en juin 1924 et paru en octobre dans le numéro 2 de la revue Commerce, Une vague de rêves précède de quelques mois la publication du Manifeste du surréalisme de Breton. Dans ce texte méconnu, Aragon retrace l'histoire du mouvement, ses premières expériences, sa mise en oeuvre littéraire. Il exprime la fascination que lui inspire l'univers du rêve, les « Rivieras de l'irréel », les frissons du délire et l'écriture du désastre. « Exercice d'écriture dont le lyrisme est d'une beauté stupéfiante, le manifeste se déploie dans l'émotion d'images admirables qui, au-delà du témoignage et de la réflexion, laissent deviner l'écrivain à venir. » « Je rêve sur le bord du monde et de la nuit. Que vouliez-vous donc me dire, hommes dans l'éloignement, criant la main en porte-voix, riant des gestes du dormeur ? Sur le bord de la nuit et du crime, sur le bord du crime et de l'amour. Ô Rivieras de l'irréel, vos casinos sans distinction d'âge ouvrent leurs salles de jeux à ceux qui veulent perdre ! Il est temps, croyez- moi, que l'on ne gagne plus. Qui est là ? Ah très bien : faites entrer l'infini. »