cover
Shelf Cover

L'amour de la renarde : marchands et lettrés de la vieille Chine (douze contes du XVIIe siècle)

Gallimard, 1988
Grand Format

Ling Mong-Tch'ou

Oeuvres classiques

Nombre de pages
ISBN
Date de parution
Prix neuf
Se procurer

La popularité de ce livre sur Gleeph

Ma note
Note moyenne
(0 note)

Résumé

Après les Contes extraordinaires du Pavillon du Loisir, nous sommes en mesure de présenter au public français un autre chef-d'oeuvre de la nouvelle chinoise: L'amour de la renarde, oeuvre de ce Ling Mong-tch'ou considéré comme l'un des plus prestigieux conteurs. Le premier tome parut en 1628, le second en 1632 ou 1633. De tous les textes qu'on va lire, dans une excellente traduction de M. André Lévy, un seul a été divulgué en quelques langues européennes. Les autres n'ont jamais paru qu'en chinois et en japonais. Au début du XVIIe siècle, les Chinois de la dynastie des Ming (laquelle sera bientôt renversée par les usurpateurs tartares-mandchous, en 1644) s'intéressaient vivement à ce qu'on appelle en chinois les siao-chouo, les «textes de conteurs» d'origine ancienne (XIIe et XIIIe siècle) où l'art oral, populaire, faisait les délices du public de Hangtcheou. Cet art était né, pour une bonne part, de la prédication bouddhiste, et sera le germe de ce qui, par regroupement de la matière romanesque, deviendra bientôt le roman chinois. Par leur introduction, leur langue parlée, l'alternance des vers et de la prose, les contes du genre qu'on va lire constituent un modèle accompli de ce qu'on appelle aussi en chinois les houa-pen. Comme dans les Contes extraordinaires, le merveilleux y est fondu au réel de sorte que poésie et vérité se composent ici et fusionnent ainsi que dans toutes les grandes oeuvres.

9 personnes l'ont dans leur bibliothèque

Pas encore d'avis sur ce livre
Données bibliographiques fournies par