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Résumé
Leur morale et la nôtre suivi de trois discours de Robespienne et Saint-Just C'est en 1938, exilé au Mexique, que Lev Davidovitch Bronstein, plus connu sous le pseudonyme de Trotsky (nom porté sur le faux passeport qu'il utilisa lors de sa première évasion de Sibérie en 1902), écrit cet essai qui demeure avant tout un plaidoyer pro domo du « bolchevisme de guerre » et du marxisme révolutionnaire accusé, en ces années sombres des procès de Moscou et de la lente avancée vers la guerre mondiale, d'être immoraux. Cet essai, essentiel à la compréhension historique des principes révolutionnaires qui ont pu diriger la révolution d'Octobre, est tout aussi fondamental dans la réflexion que nous pouvons - que nous nous devons - de mener quant à l'utilisation de la violence et ses principes moraux dans une situation où les peuples n'ont plus que ce moyen pour se faire entendre face à un blocage institutionnel et une violence légitime d'État, souvent employée à mauvais escient. En contrepoint du texte de Léon Trotsky, nous vous soumettons le discours de Maximilien Robespierre du 5 février 1794 et deux interventions de Louis Antoine de Saint Just (une du 13 novembre 1792 et l'autre du 27 juillet 1794) qui, tous trois, devraient éclairer d'une vision, cette fois non marxiste, la morale révolutionnaire opposée à la morale... bourgeoise.