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Résumé
Le quotidien pesant d'une jeune narratrice, rythmé par les cris de la mère et les silences du père. Prix de la Cagnotte 2023, Prix des lectrices et des lecteurs des bibliothèques de la ville de Paris 2024. Premier roman.
103 personnes l'ont dans leur bibliothèque
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6 avis sur ce livre
- Lou Knox- 31/08/2023Tumeur ou tutuLà toute de suite, maintenant, à chaud même. On pourrait dire que si j’étais dans un plan à la Wes Anderson, je serai ce ballon de baudruche qui éclate pendant un plan figé. Pas besoin de maquillage, d’effet spécial, de fioriture, rien. Léna Ghar tambrouille mélange des êtres vivants, des humains que je sens proche de moi comme si je partageais ma vie avec et en même temps elle révèle les trous dont je suis bardé dans mon dedans, elle mixe mixe mixe le tout et poum. Narratrice existe. Sans jamais mettre le mot qu’il faut pour désigner, avec des multitudes de subtilités, des violences verbales et de l’humour jeux de maux, ça allège presque chaque brique balancée à la gueule de l’intraego (je sais pas comment on dit autrement). J’ai lu pas mal de livres de cette rentrée mais si je me sens aussi tranquille que ce ballon de baudruche qui éclate dans un plan à la Wes Anderson c’est que je sais que ça va être dur de retrouver tous mes morceaux qui se sont éparpillés aux quatre coins du monde. Sauvage, fou, fuck, ta gueule, l’amour pis la colère et les poings la rage, nique le bonheur et retrouve moi quand t’auras lu tout ça. Deal40
- Librairie Delamain- 05/09/2023La révélation de cette rentrée littéraire !Et Léna Ghar réinventa le roman d'apprentissage ! Tumeur ou tutu vous surprendra par sa langue électrique et poétique. Un premier roman fascinant, un monologue fulgurant sur la maltraitance des enfants et les violences intrafamiliales. La révélation de cette rentrée littéraire !20
- Annammb- 19/12/2023Un premier roman déroutant par sa langue surprenanteOn suit « Je », la narratrice, des ses 3 à 27 ans. Victime de violences de la part de sa mère, Je se construit un monde à elle avec sa propre langue constituée de mots inventés (« intimmensité », « prison » pour prison/maison), de mots savants (« hypogastre ») ou de mots écrits phonétiquement, où même les personnages n’ont pas de prénom, mais des surnoms créés de toute pièce par Je, qui en un mot permettent de comprendre l’essence des personnages qui l’entourent. Passionnée de mathématiques, Je utilise cette science pour tenter de rationaliser ce qui lui arrive et établit de véritables démonstrations mathématiques (on sait que, donc, alors) avec des formules où elle questionne sa place dans la société. A travers la narration, on assiste à la mise en place des différents mécanismes de protection utilisés par Je, ses échappatoires, ses émotions conflictuelles et fortes, ses séquelles, sa Monstre qui crie dans sa tête. C’est un roman très déconcertant qui sort des sentiers battus, que j’ai beaucoup aimé découvrir et dont le travail sur la langue m’a impressionnée et happée. Un OLNI que je recommande vivement ❤️10
- Cladube- 28/09/2024Un roman à partLe travail d'écriture est brillant : le jeu sur le vocabulaire, qui démarre comme un jeu enfantin, un mélange de mots, se transforme au fur et à mesure que l'héroïne, "Je", grandit, pour mieux décrire sa réalité. Si l'écriture est percutante, on se perd un peu en route dans le récit, qui est confus (beaucoup d'interrogations restent sans reponse). Cependant, le parallèle avec les mathématiques, les équations est passionnant pour saisir comment "Je" n'arrive pas à saisir, à comprendre le monde dans lequel elle évolue.00
- Lesmotsenfleur- 29/10/2023Avis partagé.Autant j'ai tout de suite été séduite par le roman, par ce personnage, cette petite fille coincée dans une famille nocive, et coincée aussi dans sa tête qui ne la lâche pas d'une semelle. Autant les derniers chapitres m'ont perdu, plus flou, une fin sans réelle réponse alors que la narratrice cherche des réponses tout au long du livre. Mais un bon premier roman tout de même. Bravo à l'autrice.00
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