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Résumé
Lors des débats relatifs aux débuts de l'apprentissage de la lecture, certains affirment la possibilité d'une méthode d'enseignement universelle dans laquelle la syllabe jouerait un rôle capital, d'autres avancent que la seule unité pertinente est le phonème, et d'autres encore - privilégiant le sens du texte - répugnent à s'intéresser à des unités plus courtes que le mot, la phrase, voire le texte. Mais peut-il y avoir une solution universelle quand les langues sont si différentes ? L'idée était donc tentante de réunir des chercheurs de différents domaines et de nationalités diverses pour faire le point dans le cas d'une langue, le japonais, qui fonctionne d'une manière radicalement autre que celles sur la base desquelles on débat habituellement. Cela s'est fait durant trois jours à l'université de Toulouse-le Mirail, et le présent ouvrage rassemble la somme des communications qui ont été prononcées alors. Si la question sous-jacente à toutes les contributions est celle de l'adéquation entre la langue parlée et les modalités de l'écriture au Japon, la situation réelle de l'enseignement de la lecture dans ce pays est bien sûr également analysée ici : quel(s) apprentissage(s) ? quelles contraintes ? quels problèmes ? quelles facilités ? Différentes disciplines - linguistique, psychologie, pédagogie, sociologie, histoire - ont ainsi été mises à contribution pour décrire de la façon la plus complète qui soit la réalité japonaise de l'enseignement de la lecture et tenter de dégager un chemin vers de nouvelles solutions qui prennent en considération la spécificité des langues et des contextes de leur apprentissage.