Le koala tueur : et autres histoires du bush

Les histoires sans queue ni tête d'un explorateur au fin fond de l'Australie, des récits abracadabrantesques dans lesquels on plonge sans sourciller. Koalas, serpents et autres sangliers ont raison de l'humanité et Kenneth Cook nous fait très vite mourir de rire. Un humour décapant, frais et inattendu nous immerge très vite dans l'esprit d'un drôle de bonhomme, ô combien sympathique et sincère. Sincère, parce qu'à se renseigner sur la véracité de ces scènes tout sauf banales, on n'en finit pas d'être surpris... Un recueil hilarant qui gagne à être connu et qui procure une détente insolite, et mémorable.

Ce livre est une succession d'histoires courtes, anecdotes d'une vie passée dans le bush. C'est parfois cruel, parfois très drôle. On découvre l'Australie du quotidien et des ploucs, loin des surfeurs et de l'idéal imaginaire.

Un recueil de nouvelles plus abracadabrantes les unes que les autres, et pourtant, on ne doute pas une seconde que toutes ses histoires se sont bel et bien passées !!

Réédition jubilatoire du premier recueil de nouvelles du maestro australien Pour qui la lecture de «Cinq matins de trop», puis la vision de son adaptation cinématographique par Ted Kotcheff (avec un Donald Pleasance au-delà de la démence), fut une révélation, le compagnonnage avec Kenneth Cook tombe sous le sens. D’ici, que sait-on de l’Australie, cette île aux dimensions d’un continent perdu? Un folklore, des fantasmes et de récents feux de brousse dignes de l’Armageddon. Homme de lettres, journaliste, politique à la brève carrière, lépidoptériste, Cook n’a eu de cesse de comprendre son fascinant pays à travers une oeuvre foisonnante, dont une trilogie de nouvelles - « Le Koala tueur et autres histoires du bush»,« La vengeance du wombat et autres histoires du bush»,« L’Ivresse du kangourou et autres histoires du bush»-, publiées peu de temps avant sa disparition brutale, en 1987, à l’âge de 57 ans, d’une crise cardiaque.  Taïpan Ce premier volet, datant de 1986 et riche de 15 histoires absolument autobiographiques, pourrait aisément passer pour un exercice de haute voltige catégorie boniment Or, c’est justement leur caractère extraordinaire - dans l’acception première du terme-qui, longtemps, retint l’auteur de les écrire. Qui pourrait souscrire à la monstruosité de «Cédric le chat», plus proche de «Razorback » que d’un chaton pour calendrier des PTT ? Qui penserait que l’attendrissant koala n’est qu’une boule de seum ? Que le chameau, outre son haleine fétide, n’est qu’un vil escroc ? Que le taïpan du désert est le serpent le plus venimeux du monde? Toutefois, ne pas croire hâtivement à un réquisitoire contre un bestiaire forcément hostile, l’humanité côtoyant cette faune n’est pas mal non plus dans son genre. Hilarant mais bien flippant.

Ce recueil de nouvelles est vraiment génial. Kenneth Cook nous fait découvrir le bush australien et les nombreuses creatures le peuplant ainsi que ces habitants. On y découvre des histoires cocasses (parfois sordide) que l'on lit avec plaisir.