Les oiselles de nuit

On suit trois jeunes femmes qui vendent leurs baisers aux verrues magiques. Comme une obligation pour elle, bien qu’elles le font en toute illégalité cachées sous des masques. On y trouve Aesa, qui vient d’une île perdue dans les mers mais qui a été amenée à rejoindre la capitale. Matilde Dinatris, jeune femme de la haute qui a toujours vécue dans le luxe avec une étonnante facilité à se plier aux règles. Sayer, qui comparée à ses camarades, a perdue sa famille et a rejoint les oisielles de nuit comme un hommage à sa défunte mère. Dans la globalité, rien n’est censé les unir hormis les baisers qu’elles peuvent offrir. Cependant, lorsqu’elles se font attaquées par un ordre inconnu qui souhaite mettre la magie des jeunes filles à mort, elles se trouvent interdites d’user de leurs baisers. Ce qui en somme semble une bonne idée est en réalité une terrible erreur. Plus les jeunes femmes passent de temps ensemble, plus leurs pouvoirs semblent grandir tout comme leur amitié. D’étranges événements surviennent, Matilde change de visage, Aesa se met à contrôler les pensées d’autrui et Sayer se camoufle dans l’ombre. Elles qui croyaient ne pas pouvoir user de leurs pouvoirs sur elle-même, se sont bien trompées. Les mésaventures s’enchaînent sans jamais s’arrêter. Inondation. Mort d’êtres chers. Captures de familles. Un braisier. Mais la plus grosse surprise ? Elles ne sont pas trois oiselles. Il y en a une quatrième et pas des moindres ! Je ne l’aurais jamais cru si je ne l’avais pas lu.

À la lecture du résumé, et au vu de la beauté de ce livre-objet, de sa couverture et de son superbe jaspage, j'avoue que je m'attendais à une petite pépite. Bon, l'intrigue est franchement super sympa, mais quelle lenteur... Je me suis terriblement ennuyée sur près des 3/4 du livre. À tel point que j'étais limite à l'abandonner. J'ai quand même bien fait de m'accrocher puisque l'épilogue a bien rattrapé le tout, avec cette fois moults rebondissements et une fin assez mouvementée. Mais dans l'ensemble, il me reste une sensation d'ennui et surtout la déception de ne pas avoir assez bien exploité cette intrigue pourtant magistrale.

https://fantasybooksaddict.blogspot.com/2024/03/les-oiselles-de-nuit-tome-1-kate-j.html Étrangement, j'ai eu du mal à me plonger dans ce roman alors que le résumé m'avait tout de suite happé. Peut-être est-ce parce que la mise en place est assez lente ? Pourtant, je n'ai pas ce genre de problème habituellement donc je ne saurais l'expliquer.... D'autant plus que l'univers est aussi intéressant qu'intriguant avec le secret qui entoure le monde des fameuses oiselles de nuit. On va suivre 3 d'entre elles : Matilde, Æsa et Sayer. Il est très facile de les reconnaître puisqu'elles viennent de milieux différents et possèdent des caractères distincts. Ces 3 jeunes femmes m'ont beaucoup plu car bien qu'elles ne soient pas parfaites et qu'on ait parfois envie de les secouer pour diverses raisons, cela nous les rend d'autant plus attachantes. J'ai apprécié leur découvrir leur évolution ainsi que leur complémentarité qui, malgré tout ce qui les opposent, finit irrémédiablement par les rapprocher. A travers elles, ce sont les thèmes forts du féminisme et de l'émancipation qui sont abordés. Pour conclure, malgré une première partie un peu longue qui permet de poser les bases d'un nouvel univers complexe et au potentiel avéré, la seconde partie a su, quant à elle, davantage me plaire grâce à une action omniprésente ! Vivement la suite !

J'ai eu vraiment du mal à rentrer dans l'histoire, mais une fois dedans, le livre se lit facilement. l'histoire était basique : c'est l'histoire de trois femmes sont soumises et contrôlées par les règles de la société. Clairement, c’est une histoire de sorcières qui se battent pour leurs droits, comme les auteurs savent en faire. les personnages sont bien écrits, je trouve que chacune des 3 oiselles de nuit est intéressante : leurs personnalités sont complètement différentes les unes des autres, mais c'est ce qui fait la dynamique du groupe. c'était une histoire dont je ne vais pas me souvenir, mais c'était un bon moment de lecture.

Dans cette histoire nous suivons trois demoiselles, surnommées les oiselles de nuit, qui vivent dans un monde où la pratique de la magie est interdite. Dotées de pouvoirs depuis la naissance, elles s’efforcent de les garder secrets, mais un jour, quelqu’un va tenter de les assassiner. Elles vont alors se retrouver mêlées à un terrible complot. Dès le début, l’autrice nous plonge au cœur d’un univers riche, mystérieux et immersif. Son texte déborde de belles descriptions (lieux, paysages, vêtements), de phrases travaillées, et j’ai trouvé le rendu plaisant (juste, tout le monde n’adhèrera pas). L’ambiance, quant à elle, est sombre, captivante ; je n’ai rien à redire là-dessus. Enfin, j’ai beaucoup aimé le trio principal. Chacune a son caractère, sa façon d’être, son passé, ses doutes, son chemin à parcourir. Misogynie, patriarcat, droit des femmes, religion, found family, héroïnes fortes et courageuses, système magique original, bals, touches de romance, secrets.. Les oiselles de nuit est un voyage littéraire que j’ai pris plaisir à entreprendre. Seule ombre au tableau, les longueurs vers le milieu de l’ouvrage qui m’ont coupée en plein élan.