Rivalités. Vol. 2. Rendez-vous clandestins

J’aime bien la plume et les romances historiques de Kate Bateman. En règle générale, je ne suis jamais déçue par l’une de ces histoires. Pour cette nouvelle série, Rivalités, j’admets ne pas avoir lu le tome 1, mais franchement, ce n’est pas gênant du tout. Dans ce roman, nous faisons la connaissance de Carys, une jeune femme qui aime marquer les esprits de la bonne société et qui n’hésite pas à s’habiller de manière indécente pour choquer ses pairs ! Carys cache en elle une certaine vulnérabilité depuis qu’elle a été trompée par le prétendant dont elle se croyait amoureuse. D’ailleurs ce dernier n’hésite pas à la faire chanter. En toute sincérité, ce n’est pas le plus gros du récit. En fait, l’intrigue va se jouer entre Carys et son ami d’enfance, Tristan Montgomery dont elle est amoureuse depuis longtemps. Mais lui est assez collet monté et aime médire sur son compte. De plus, même si le frère aîné de Carys a épousé une Montgomery, les deux familles se font une guerre qui dure depuis des lustres. Néanmoins, cela ne va pas empêcher Tristan et Carys de se rapprocher bien plus qu’ils ne l’auraient dû. Car, même si Tristan est attiré par elle, il critique ouvertement son comportement indécent. Le piment de cette histoire ? Le fait que Carys et Tristan vont finir par devenir amants (ce n’est pas un spoiler) et savoir si le héros finira par ouvrir les yeux et voir la jeune femme autrement. Quant à Carys, elle doit en finir avec son maître chanteur et… il y a aussi une histoire d’ours. J’ai bien aimé. Ça se lit vite, on ne s’ennuie pas et les personnages sont assez attachants à leur manière. J’ai aimé la dynamique entre Carys et Tristan, l’humour sous-jacent et ce que je retiens essentiellement, ce sont les tantes de Tristan qui égayent vraiment bien le roman ! Oui, mais… on ne va pas se mentir, j’ai lu mieux en matière de romance historique. Les histoires se ressemblent toutes de plus en plus avec leur trame se basant sur une comédie en costume, ni plus ni moins. L’intrigue est cousue de fil blanc et au final ce qui importe c’est la relation entre les héros. Cela dit, j’ai passé un bon moment, même si c’est hélas le genre d’histoire qu’on aura vite oublié. À lire pour passer le temps et prendre une petite dose de bonne humeur si vous aimez le style.