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Résumé
La Mue J'ai toujours pensé que les choses étaient immuables. Ma vie était parfaite, bien ordonnée, il n'y avait rien qui dépassait. Et puis, il y a eu « ça ». « Ça », c'est la mort Soudaine, imprévisible. La mort qui est la fin de tout Le néant Enfin, je croyais. Alors, j'ai fait ce que la mort m'a imposé : déconstruire, renverser, s'ouvrir, sortir des schémas, emprunter d'autres chemins. Avant « ça », je ne savais pas que les oiseaux avaient mille langues colorées. Je n'imaginais pas non plus que les arbres communiquaient entre eux et je ne soupçonnais guère que la forêt était cette entité pratiquant l'entraide et la coopération avec un langage disséminé au fil des pluies, des sécheresses, des tempêtes et des saisons avec des mots trop lents pour l'impatience de l'homme et des phrases trop pudiques dans un monde si bruyant, nous laissant croire que le Vivant pouvait s'appeler nature et que la mort était le néant La mort n'est pas la fin de tout et fiche un heureux bordel chez les vivants..