Star Wars: The Clone Wars

Karen Traviss est une véritable référence de la période. La guerre des clones, les clones et la culture mandalorienne sont devenus ses sujets de prédilection. Elle fait évoluer des personnages attachants, très bien écrits, et auxquels on peut s'identifier. L'intérêt de reprendre en roman un film d'animation à l'histoire somme toute plutôt basique ? La vision. Sa faculté à humaniser les clones, à leur donner une histoire, même dans un contexte qui les dépasse. Malheureusement cette aventure Traviss, qui embrasse cette nouvelle ouverture à l'univers Star Wars, par le biais du film, puis par celui de la série The Clone Wars, se termine par une trahison fracassante. La force d'un univers construit, c'est sa cohérence et sa faculté à composer avec toutes ses histoires. Mais Dave Finoli a sciemment décidé d'ignorer tout le travail de Traviss sur la question mandalorienne. Le mal étant fait, Traviss quitte la maison Star Wars en nous laissant de très bons romans dont celui là même et ses suites originales. Le style Traviss c'est l'importance de la culture dans les sociétés, mais aussi des personnages profondément humains.