Babysitter

Fin des années 70, Hannah Jarrett et son mari Wes font partie de l'élite blanche et bourgeoise de Détroit. Hannah est l'épouse parfaite d'un mari toujours absent. Le seul lien qui les unit ce sont leurs 2 enfants choyés par Ismelda la gouvernante. Alors qu'un meurtrier de jeunes garçons sévit depuis plusieurs semaines, Hannah l'épouse modèle va vouloir tromper son ennui ... Elle va prendre tous les risques pour vivre une passion destructrice aussi dangereuse que dégradante auprès d'un amant dont elle ne connaît ni le nom, hormis ses initiales Y.K., ni ses véritables intentions ... Elle le rejoint devant la chambre d'hôtel n°6183 pour le meilleur et pour le pire ... Ce thriller psychologique asphyxiant dur et noir m'a happée, nous voyons défiler la vie de l'héroïne au ralenti en redoutant de plus en plus le dénouement ... En toile de fonds Babysitter, un serial killer qui a bel et bien existé. JCO comme à son habitude dézingue cette Amérique patriarcale entre bourgeoisie raciste, corruption des forces de police et des élites, misogynie, pouvoir de l'argent, violence, religion, pédophilie, prédation sexuelle, emprise etc ... j'émettrais juste un léger bémol pour la fin, certes c'est du pur JCO mais c'est une fin qui m'a laissée un peu trop sur ma faim... J'ai fait un debrief avec @mamichapitre et @lescarnetsdejeanne car elles aussi ont été quelque peu frustrées, les hypothèses vont bon train mais j'avoue que celle d'@emmanuelle.carpenter m'a rassurée merci 🤭 Paradoxalement c'est une fin marquante car elle m'a mise le cerveau en bouillie, je suis en boucle dessus depuis hier soir 😀

Une grande première pour moi car je n'avais jamais lu cette autrice, j'avoue que cela a été pour moi une sacrée expérience et pour le coup je ne suis pas persuadée que mon décor de Noël soit complètement adapté !! Loin de là ... Lorsque j'ai commencé ce roman très dense, j'étais loin de  m'imaginer que ce serait un thriller psychologique haletant surtout lorsque l'on connaît l'âge de l'autrice on ne peut qu'être admiratif pour cette écriture si moderne. Dans les années 70, dans un quartier huppé de Détroit vit une famille riche, les Jarrett, Hannah et son mari Wes, leurs deux enfants et la gouvernante. Hannah meuble son emploi du temps entre la préparation des galas de charité, ses déjeuners avec ses amies et on peut dire qu'elle s'ennuie sec!! Un peu de fantaisie ne nuirait pas et lorsqu'elle est abordée lors d'une soirée par un homme  mystérieux et très très troublant c'est décidé elle en fera son amant!! La malheureuse est loin de se douter de ce qui l'attends ! Sans compter sur ce meurtrier d'enfants qui sevit à Détroit et que l'on surnomme déjà Babysitter. Joyce Carol  Oates nous propulse dans cette bourgeoisie pervertie où l'argent règne en maître avec le mensonge , l'adultère, les meurtres, les perversions, le racisme, la police corrompue autrement dit un univers rêvé!! Elle décortique savamment les petits travers de ses personnages avec délectation, ceux-là même qui sont prêts à tout pour s'offrir tous leurs débordements. Contre toute attente je vous recommanderais donc cette lecture qui m'a beaucoup plu et j'ai hâte de lire d'autres romans de cette autrice. L'avez-vous lu ? Quel autre roman me conseilleriez-vous? #booksta #instabook #jailu #jetelis #lectricepassionne #thriller #lirelirelire #passionlivre #passionlecture

On plonge directement dans cette histoire sombre entre disparitions d'enfants, adultère, violences... Ce n'est pas forcément son meilleur roman mais j'ai bien accroché à l'intrigue et aux personnages.

Un très bon livre où JCO explore une fois de plus les bas fonds de l'âme humaine en nous dressant en parallèle le portrait d'une famille huppée très américaine et de sa mère de famille futile, à la recherche d'une autre vie. On est emporté par son style et par la noirceur de l'histoire, encore un très bon opus !

Roman noir au côté dérangeant et déroutant, sordide et captivant. Une autopsie détaillée des pensées et de la vie d’une femme de l’upper-middle class de Détroit dans les années 70. L’emprise des hommes sur cette même femme. Avec en parallèle, l’enlèvement de jeunes enfants par un pédophile surnommé Babysitter par la presse locale. 2 histoires sans lien apparent qui proposent une peinture sans concession de l’élite américaine… C’est terrifiant, suffocant et totalement addictif. Des phrases courtes, percutantes, du rythme et une atmosphère hypnotique qui oscille entre fantasmes et réalité. Et une fin.