Le bal des ombres

Offrez-vous un envoutant séjour dans l’atmosphère du Londres de la fin de 19ème siècle en compagnie de Bram Stoker, l’auteur de « Dracula » ! Dans ce roman on croise aussi l’incroyable acteur et propriétaire de théâtre Henry Irving, la grande actrice Ellen Terry, mais aussi l’ombre de Jack l’éventreur et la figure d’Oscar Wild. Le tout servi par la très belle plume de Joseph O’Connor.

1878, Londres. Trois personnages gravitent autour du théâtre du Lyceum : ✨ Ellen Terry, magnifique figure de femme émancipée; ✨ Henry Irving, célèbre tragédien shakespearien; ✨ et, dans leur ombre, Bram Stoker, futur auteur du mythique Dracula. Un trio électrique lié par le feu des planches et les désordres amoureux, dans l'atmosphère du Londres victorien, entre splendeur et décadence.

À Londres en 1878, au théâtre du Lyceum, trois personnages dévoilent leur vie sur les planches de la scène : Bram Stoker, l’auteur du légendaire Dracula, Henry Irving, illustre acteur lunatique et Ellen Terry, célèbre figure du théâtre anglais. Dans cette biographie fictive, ce sulfureux trio lié par le monde du théâtre évolue entre splendeur et décadence. Stoker construit peu à peu son Dracula, qui le hante lorsqu’il est éveillé et le suit dans d’atroces cauchemars. Son personnage est d’abord brouillon, Stoker ne sait pas lui-même où cela va le mener. Il repousse longtemps l’idée d’écrire ce livre, se battant contre sa propre imagination. Peu à peu pourtant, il laisse l’histoire de Dracula s’immiscer dans sa tête, et prendre vie noir sur blanc sur le papier de sa machine à écrire. Cette période de Londres m’a beaucoup plu. J’ai vraiment ressenti l’effervescence de la ville et les sentiments de chaque personnage à travers le récit. L’originalité de résumer le chapitre par une simple phrase - qui fait office de titre - a attisé ma curiosité durant toute ma lecture. Cette thématique de biographie m’a longtemps fait penser que « Le bal des ombres » serait une histoire anodine et terne. C’est tout le contraire grâce aux libertés que prend O’Connor dans son écriture et la puissance de ses personnages principaux.