Quand on parle du diable

Romanesque et du fantastique

Le premier roman de Joseph Denize est fantastique à plus d’un titre. Éclatant hommage aux grandes heures de la littérature populaire et de ses plus fameux feuilletonistes, « Quand on parle du diable » régalera celles et ceux qui aiment les rebondissements, les démons, les femmes fatales, les odieux méchants, les sociétés secrètes et le Paris gouailleur d’antan, avec sa faune bohème et interlope.C’est dans les rues d’une ville lumière qui doit respecter le couvre-feu où, en 1917, pendant que certains se battent contre les Allemands dans les tranchées, d’autres font face à l’attaque de forces supérieures ou de phalènes meurtrières.Lectrices et lecteurs épris de suspense et de tours de passe-passe, attendez-vous ici à croiser des personnages bien réels,comme le peintre Modigliani et le sorcier anglais Alister Crowley, ou inventé par Joseph Denize tels le prestidigitateur Viktor Tombo et le jeune Aimé Grandi. L’attachant et décidé héros du roué primo romancier doit non seulement se remettre de la mort de son oncle Géo mais aussi de la transformation de la belle Mérie, qu’il a connue infirmière bénévole à la Croix-Rouge, et qu’il retrouve totalement métamorphosée, établie dans un fastueux appartement des quartiers chics. Aucun temps mort dans un pétaradant « Quand on parle du diable » qui se dévore avidement, chapitre après chapitre. Garçon, remettez-nous ça ! _ Alexandre Fillon

J'ai dévoré ce roman. Les éléments fantastiques sont imbriqués dans notre réalité avec tellement de naturel que l'on est immédiatement plongés dans cet univers imaginaire. L'écriture permet de se projeter au cœur des scènes tout au long de la lecture.