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Résumé
Après l'immense succès de Faut-il manger les animaux ? Jonathan Safran Foer revient à la charge : l'élevage intensif des animaux est responsable du dérèglement climatique. L'extinction de la planète aura lieu parce que nous mangeons trop de viande. Avec empathie, avec humour, l'auteur analyse les défis auxquels nous devons faire face. Parce qu'il n'est pas trop tard pour inverser la tendance. Et que l'avenir de la planète commence maintenant, dans notre assiette.
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3 avis sur ce livre
- MissChocolatine📚- 14/01/2020⭐⭐⭐⭐⭐Peut-être aurais-je du sortir mes assiettes en porcelaine, l’argenterie et les verres en cristal pour vous parler de ce livre. Faire tinter la cuillère sur la coupe de champagne, se lever pour faire un discours. Oui cela aurait été la meilleure façon pour introduire le dernier document de Jonathan Safran Foer. Faire dans le grandiose pour parler d’un sujet davantage grandiose. Avec humilité et tacticité emprunte d’une humour masqué, Jonathan Safran Foer parle de nous tous, de lui et de l’avenir, eux, nos enfants. Parle avec un enthousiasme énergique d’un thème auquel nous faisons (la plupart d’entre nous) la sourde oreille. Le dérèglement climatique. Nous avons tous notre point de vue : un que nous nous sommes fabriqués, un que nous avons déduit en regardant moult reportagse et un qu’on nous a inculqué à force de coups de marteaux en non confirmant que tout allait bien. Alors quel part des chose devons-nous faire ? Et si seulement nous ouvrons notre âme et notre bon sens et écoutons et regardons les signes avant coureur. Il n’est plus l’heure d’être aveugle et de se dire que cela de nous concerne pas et que nous avons le temps. Justement le temps est l’inconnue dans cette prise de conscience majeure. Le temps nous ne l’avons plus et il est maintenant notre pire ennemi. Que faire ? Que faire pour nos enfants ? Que faire pour les futures générations ? Les gouvernements quels qui soient n’ont guerre la main dans les affaires gérées par les lobbys. L’argent appelle l’argent au détriment du bon sens. Que faire, nous citoyens, du monde pour tenter de sauver ce vaste monde qui nous accueille ? Et si nos actes individuels servaient une cause communautaire ? Jonathan Safran Foer sous le couvert d’une jugement omniscient et de son jugement personnel parle, discute, argumente et explore le monde de l’impossible. Conscient que les engagements personnels (même les siens) sont une cruelle bataille. Conscient que les choix radicaux et les changements de vie sont un acte barbare et qu’il est bien plus confortable de vivre dans un quotidien cotonneux. Conscient que le prix à payer est bien trop conséquent face aux choix à prendre. Conscient qu’il ne faut rien à attendre en retour, pas de médailles, pas de félicitations et pas de haies d’honneur. Au sein d’une société individualiste, l’individu a pourtant des atouts bénéfiques pour faire changer la donne. Cela peut paraître aberrant et totalement fantasque, mais j’adhère aux raisonnements de Jonathan Safran Foer. Pourquoi manger moins de viandes ? Son schéma explicatif est essentiellement tourné vers les Etats-Unis mais il peut largement s’appliquer ici. Aux Etats-Unis et selon deux études (plus ou moins sérieux selon les points de vues et égo), l’élevage industriel (surtout de vaches) seraient responsables de 18% à 51% d’émissions (mondiales) de gaz à effet de serres. Abattage de forêts, productions de céréales pour nourrir ces mêmes bêtes ( production qui pourrait contribuer – voire la faire disparaître – à la diminution de la famine dans le monde), transformations, exportations et les bêtes (elles-mêmes) seraient responsables d’une grande partie de nos malheurs et nous, individus, pouvons, par nos actes et nos décisions, intervenir sur ce phénomène. Ce n’est pas la solution radicale mais cela contribuerait à ralentir le processus du dérèglement climatique. D’autres données appuient son argumentation et j’ai été terrifiée. Jonathan Safran Foer s’interroge et nous interroge. Il veut lever le voile sur l’urgence de maintenant, c’est ici et maintenant. Il veut lever le voile sur notre non-conscience d’un problème qui ne peut pas être uniquement régler par les hautes instances de tous les pays. Il veut lever le voile sur un avenir sinistre et irréversible que nous allons voir et vivre et que nous enfants devront affronter. L’anthropocène est en marche depuis de nombreuses années et à terme l’humanité sera la sixième et dernière extinction de masses. Un mot barbare, un mot cruel pour définir notre plus grande perte, notre planète. Et vous, qu’êtes-vous prêts à faire ?40
- Parole de lectrice- 03/11/2019Remettre les pendules à l’heure« L’avenir de la planète commence dans notre assiette » affirme Jonathan Safran Foer. Là, la question n’est pas d’aimer ou non ce livre, d’adhérer ou non à son propos mais de « croire ». Comme toutes les grandes catastrophes, celle qui nous pend au nez dépasse l’entendement. On ne peut nier les faits et pourtant on n’y croit pas car il est difficile d’accepter l’inacceptable. Dans son dernier livre, Jonathan Safran Foer file la métaphore la plus audacieuse qui soit, celle de la Shoah, cette catastrophe à laquelle il a été d’abord si difficile de croire malgré les faits. Les climatosceptiques sont les nouveaux négationnistes du 21ème siècle et il nous appartient à tous, mais surtout à chacun d’entre nous, de relever le défi du changement de nos habitudes pour refuser l’extermination du genre humain dont nos peurs nous rendent complices voire collaborateurs.31
- Lecoindesmots- 13/10/2019Une seule planèteTu la veux comment, ta planète ? Saignante ? Ou plutôt bleue ? Qu’on se le dise franchement : l’avenir de la planète, c’est mal barré. En même temps, c’était prévisible. L’Être Humain est un insatisfait permanent, il lui en faut toujours plus. Plus de biens, plus d’argent, plus de nourriture, plus de viande, plus de tout. À en vouloir toujours plus, on va finir avec rien. Ou presque. Si nous faisons l’effort - et si nos gouvernements voulaient bien mettre leurs copains lobbyistes de côté pendant un temps - de limiter notre empreinte carbone à la hauteur de ce qui a été décidé avec l’accord de Paris ... bah, même ça, ça ne suffirait pas. Avec cet ouvrage, Jonathan Safran Foer nous lance un défi pour - non pas sauver - mais limiter les dégâts causés à notre planète : Être vegan jusqu’au repas du soir. L’industrie agroalimentaire consomme et consume nos ressources à outrance. Savez-vous combien de litres d’eau ces industries ont besoin pour « confectionner » un steak ? 1500L ! Sans compter l’emballage, le transport, le stockage ... toute ces choses qui, elles aussi, coûtent cher à notre planète. On sait tous comment ça fonctionne. Tant qu’il y aura des clients, les industries agroalimentaires se garderont bien de limiter leur production, l’utilisation de produits polluants et néfastes aussi bien pour nous que pour notre planète. Alors, peut-être est-ce le moment de nous demander ce que nous sommes prêts à faire pour garantir un avenir pas trop mauvais aux futures générations. Et si s’abstenir de manger des produits d’origines animales jusqu’au dîner était, en partie, la solution ? Peut-être cela vaut-il le coup d’être tenté, non ? Nous prenons pour acquis ce que la planète a de plus beau à nous offrir. Mais les ressources ne sont pas inépuisables. Et notre planète est la seule. Alors, tu la veux comment ta planète ? Saignante ou bleue ?30
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