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Résumé
Nous sommes les chasseurs Dans un univers sombre et magnétique, où les époques et les lieux se superposent jusqu'au vertige, Gabriel, Damien ou Natasha se débattent avec de vieilles peurs héritées de l'enfance et leurs pulsions les plus inavouables. Ce roman entraîne son lecteur dans un imaginaire éblouissant, où cruauté et trahison régnent en maître. Comme dans un palais des glaces, les destins se répondent et se reflètent, créant un monde où visible et invisible, réel et fiction, se confondent.
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6 avis sur ce livre
- nancy arpin- 09/03/2022SurprenantLiseuse. Tout se mélange par chapitres de plus en plus longs , qui racontent chacun une histoire différente. Il y aura des connections entre les personnages mais pas de réponse globale. On croise un fantôme, une famille qui communique avec un monde de cauchemar et parfois ouvre la porte qui fait entrer dans le nôtre des créatures maléfiques, une épidémie, un tueur en série qui manipule les esprits. Le dernier chapitre c est Natalie Wood et le vie qu elle aurait si elle ne s était pas noyée, elle y rencontre l auteur d ailleurs double de l écrivain. Ce livre me fait penser à une toile d’araignée. Il est très agréable à lire, onirique, et malgré les horreurs décrites en détail dégage une certaine douceur. Un peu comme les films de David Lynch. Par contre très différent de Stefan King. Beaucoup de points communs dans l histoire avec « notre part de nuit » en particulier sur la fascination sur la mort et le monde des ténèbres.60
- laversinvianney@gmail.com- 28/07/2023ExcellentTu aimes les feel good Book?? Fonce!!! Tu vas y être dépaysé !!!!30
- Aude Bouquine- 14/11/2021Brille par son originalité, s’obscurcit par la présence du Mal…Il était une fois, un écrivain à l’esprit tortueux déterminé à faire peur à ses lecteurs. Il s’y prenait tellement bien qu’ils ne pouvaient plus fermer l’œil et avaient pris la décision de ne plus le lire la nuit. De jour, en plein soleil, d’autres phénomènes survenaient… des haut-le-cœur, des nausées et, parfois, de franches envies de vomir obligeant ledit lecteur à refermer, une fois encore, le terrible ouvrage qui serre le cœur et les tripes. C’est ennuyeux de le voir posé là, sur le bord de la table basse et de ne pas avoir le courage de l’approcher de peur qu’il vous brûle ou annihile toute forme de raison… C’est contrariant de ne pas pouvoir le résumer, c’est frustrant de ne pas savoir comment l’aborder. Et pourtant… une fois refermé, ce livre risque de vous manquer ! « Je ne dis pas la vérité, je dis ce qui aurait dû être la vérité. » Voilà qui pourrait résumer le nouveau roman de Jérémy Fel. « Nous sommes les chasseurs » est une œuvre atypique, écrite par un auteur atypique, habité par des démons intérieurs, des fantômes et des esprits, louvoyant entre réalité et fiction, jouant avec l’espace-temps, s’aventurant dans de nombreux lieux grâce à moult personnages. Il part à la recherche des origines du Mal, ce qui fait souffrir et ce qui est réprouvé par la Morale, en décrypte les différentes sources en créant un arbre gigantesque, aux ramifications complexes, dont les racines s’entremêlent, se brouillent et s’obscurcissent. Durant dix chapitres, il mélange fiction et réalité, insère l’un dans l’autre, utilise des faits divers qu’il tord à dessein, construit et déconstruit, s’autorise même des aller-retour « uchroniques ». Différents pays, différentes époques, différents personnages se séparent, puis fusionnent, laissant le lecteur à la fois circonspect et curieux. Dix chapitres, comme dix nouvelles, ayant chacun leur univers propre, une histoire à raconter, un évènement à éclaircir, une problématique à dénouer. C’est cela que je retiendrai principalement de « Nous sommes les chasseurs » : Fel s’autorise tout, ne se fixe ni barrières ni limites, exploite toutes les formes de narration, tous les genres littéraires, toutes ses références culturelles en faisant toujours la place belle à l’imaginaire qui prend littéralement possession de cette œuvre. Il n’hésite pas non plus à utiliser ses propres fêlures comme la mort de son jumeau, à nourrir une forme de schizophrénie narrative pour offrir un texte qui aurait pu s’appeler Enfer et Damnation. Rejet ou admiration, l’œuvre de Jérémy Fel ne laissera pas insensible, et c’est pour moi l’essentiel à retenir. À vous de placer votre propre curseur sur ce que vous pouvez supporter ou pas. Il me faut avouer que la lecture de certains passages a été insoutenable : rejet. Que certaines scènes atroces, les pires que j’ai pu lire sont restées gravées dans ma tête : rejet. Si j’analyse posément l’effet que le livre a eu sur moi et l’indubitable volonté de son auteur à marquer les esprits tant sur la forme que sur le fond : admiration. Naviguer à vue, sans savoir si je me trouvais dans un recueil de nouvelles ou dans un roman dans lequel j’avais l’impression de ne pouvoir suivre aucun véritable fil conducteur : rejet. Si je dissèque la qualité de l’écriture, l’audace de la narration, l’originalité, l’incroyable esprit d’initiative, parfois même l’insolence du récit : admiration. Si je reprends « Nous sommes les chasseurs » dans sa globalité : ADMIRATION TOTALE, une véritable ode à l’imaginaire. Voilà comment je me suis sentie durant cette lecture, sans cesse entre deux eaux, constamment tiraillée par la décision d’un abandon définitif et l’envie d’en connaître la fin, admirative de cette capacité à inoculer, parfois par la force, des émotions totalement contradictoires, exaspérée par l’impossibilité de mettre le doigt sur ce que l’auteur cherche à nous dire, mais aussi bluffée par le génie créatif. Puis arrivent les deux cents dernières pages et avec elles, le sentiment qu’une boucle est en train de se refermer progressivement, la certitude que quelque chose de puissant et d’éblouissant arrive. Le chapitre 9 qui prépare, puis le chapitre 10 qui clôture transforment ce qui s’apparentait à un recueil de nouvelles en roman. Avec cette boucle enfin bouclée jaillit la lumière tant attendue. Cette fin magistralement imaginée, originale, presque une déclaration d’amour m’a fait oublier le sentiment de rejet que j’ai pu avoir à certains passages où j’en voulais terriblement à l’écrivain de m’avoir collé de telles images sur la rétine. Il faut savoir dans quoi vous vous engagez lorsque vous ouvrirez « Nous sommes les chasseurs ». À mon avis, ce n’est pas un livre qui se « dévore » en quelques heures, c’est un récit dense, complexe, aux ramifications multiples, sans unité de temps, sans unité de lieu (si ce n’est un manoir qui revient de manière récurrente) que traversent beaucoup de personnages (dont l’un d’eux revient fréquemment nous hanter). Vous devez accepter de ne pas tout comprendre, de combler les trous laissés par Fel avec votre propre imagination, consentir et admettre qu’il n’y a pas qu’une seule vérité de lecture, mais autant de vérités de lectures possibles que de lecteurs, qu’il vous embarque dans un dédale aux multiples déclinaisons, et que le Mal sous toutes ses formes peut à tout moment s’infiltrer sous vos chairs et accéder à votre âme. Cette année, j’ai classé 3 romans dans la catégorie « ovni littéraire ». Je me dois de rajouter celui-ci. Le propre de la littérature est de faire ressentir des émotions et dans « Nous sommes les chasseurs » elles sont innombrables, puissantes et souvent délirantes… Personne ne pourra mieux parler de ce livre que vous, lecteur. Tentez-le. Cette citation attribuée à un réalisateur vaut pour ce roman : « Le film doit pour lui se vivre comme une expérience sensorielle. Le rationnel n’y a pas sa place. » Voilà le mot de la fin : une véritable expérience sensorielle.30
- Les_lectures_de_linzio- 17/01/2022Extra !!Une première avec cet auteur et pas des moindres !! . Dans Nous sommes les chasseurs, Jérémy Fel, nous transporte hors du temps, entre réalité et fantastique, 10 longs chapitres qui vous submergerons comme ils m’ont submergés ! A travers ces chapitres, les personnages vont se croiser, s’entrecroiser au travers des époques, des décennies, des siècles. Et malgré tout, on se laisse porter par ces histoires, par ces mises en scène. . Jérémy Fel nous embarque au fil des pages, au fil de ses personnages si atypiques : Damien, Grégory, Lucas, Ambre, Gabriel, Thomas,… ajouté à cela des personnes connues comme Natalie Wood, Himmler, chacun d’entre eux apporte leur pierre à l’édifice qu’ils soient du côté des gentils ou des méchants !! . Attends toi cher lecteur en lisant cette histoire, ces histoires à être manipulé, à ressentir divers émotions, à être transporté et c’est en cela la force de la plume de l’auteur, vous penser savoir où il vous conduira ? Que nenni !! Jérémy Fel nous manipule autant qu’il manipule ces personnages !! . Je n’ai jamais lu un livre de ce genre, c’était juste extra !! 700 pages que je n’ai pas vu défiler. Ce livre est une vraie aventure à lui tout seul. Un puzzle, un labyrinthe qui traitera de sujets universels aux sujets les plus personnels avec cette noirceur que nous lecteur aimons tant !!20
- OlivierP- 14/08/2024HorreursDouble première pour moi avec ce livre. Première première: je ne le lisais pas le soir, histoire de ne pas gâcher mon sommeil. Deuxième première: j'arrête la lecture après 500 pages (il m'en resterait 250). La lecture doit être selon moi un plaisir. Ou apprendre quelque chose au lecteur, lui révéler une partie du monde jusque là dissimulée ou inconnue. De ce livre je suis incapable de discerner (après 500 pages!) quel est le projet littéraire. Je ne sais pas ce que l'auteur a à dire au lecteur. Il est vrai toutefois qu'on est bien au courant de ses obsessions: violence à tous les étages. Meurtres, viols, agressions, enlèvements, séquestrations dont sont victimes hommes et femmes, enfants et vieillards, sans oublier les nourrissons. En temps de guerre à la rigueur pourquoi pas (une partie du livre se déroule sous l'Occupation) mais en temps de paix ? Rien n'est dénoncé ou critiqué, tout est minutieusement décrit: chaque gémissement, chaque regard de terreur, chaque os qui craque, chaque hurlement, chaque manipulation mentale, chaque emprise d'un dominant sur un innocent. J'arrête. Et j'espère oublier ce livre au plus vite mais pas le nom de l'auteur pour que plus jamais une ligne écrite par lui me tombe sous les yeux.00
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