La grande sieste

On ne sait jamais la folle fleur si fragile qui se prépare dessous la terre pour prévenir du pire. Lui, au bout de la fêlure libère le bleu de son rire, seul encore. La grande sieste, paysage-personnage est l'heure suraiguë du jour. Elle traduit la tension des lumières à l'infinitif comme se conjugue la peinture en présence. Ce hors temps donne un son au vide, tambour et cloche des dunes. Il précise l'horizontale dans l'espace trop vaste. Un palmier ravi d'être là, hors d'atteinte, croit-il, réunit le puzzle dispersé.