Rebecca

Rebecca Qui est Julian, celui qui dit « je » dans le « roman vrai » que vous tenez entre vos mains ? Une tête brûlée... un jeune homme couvert de femmes... oui, mais encore... un clochard céleste, un ange de la désolation à la Kerouac... certes, mais d'abord, comme vous pourrez le constater en ouvrant le livre au hasard, un écrivain qui sait dessiner à perte de vue des femmes nues à couper le souffle. Suivons la démarche cahotante de notre « héros », entre verres d'alcool qui brûlent la gorge, joints qui enfument le cerveau, poèmes jetés au vent... Une fin de nuit glauque, dans un « cabaret de la dernière chance » des confins parisiens, Julian tombe sur une femme : Rebecca. Ou plutôt, puisqu'elle est une « cougar », c'est elle qui s'abat sur lui - bouche ouverte et carte de crédit levée. Oh, elle n'est pas un ange de la désolation, elle ! Plutôt un ange gardien... mais sachez que le sexe de cet ange-là ne souffre aucune discussion byzantine. D'ailleurs, elle ne va pas tarder à le mettre à l'air, son pudendum. Et celui de sa proie aussi. Les voilà partis, tous les deux, dans la vache de vie, épaule contre épaule. Elle, belle, sensuelle, « pétée de thunes » ; lui, avec juste « sa bite et son couteau ». Et puisqu'il va se révéler un étalon au lit - en argot, une « bête de page », - pourquoi ne pas le louer à des dames de la haute prêtes à payer le prix fort pour goûter à sa divine queue ? C'est le deal que Rebecca propose à Julian : elle sera la maman, lui la putain. Pas 50/50, mais 40//60 : normal, c'est lui qui bosse -  comme les castors - « ni avec ses mains, ni avec ses pieds ». Et c'est ainsi que vous aurez droit au récit détaillé, d'une obscénité sans limites, de toutes les rencontres sexuelles de Julian. Se succéderont Marie-Odile, Nadine et sa soeur, Bénédicte-Bienvenue, dite BB, Hannabelle, Viviane, Christine, Salima, Melody, Marie et Antoinette, Sylvia et Liorah... j'en passe, des vertes et des trop mûres... Et comme elles sont « croquées » par notre artiste, toutes crues à toutes les pages, vous aurez en continu et l'image et le son du film... Gaude !