La nuit au Moyen Âge
Jean Verdon
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Résumé
Point de vue de l'éditeur: Comment vivait-on à la ville et à la campagne quand l'obscurité régnait presque sans partage du coucher au lever du soleil? Dans les villes, les rues étroites constituent de véritables coupe-gorge favorisant rixes et homicides ; des conspirations se trament ; des cités sont prises par trahison ; adultères et viols trouvent un climat propice. Le soir, l'homme médiéval craint le diable et ses suppôts, les revenants, les sorcières, les loups-garous et les brigands. On essaie par un éclairage maladroit de lutter contre l'obscurité et ses dangers. La nuit est aussi prétexte à distractions : veillées, chahuts, feux de joie, fêtes qui ne s'achèvent qu'avec le jour. Ceux qui choisissent le repos doivent, comme aujourd'hui, soigner l'insomnie et affronter leurs rêves. Mais la nuit est aussi propice à la spiritualité. Les laïcs sont invités à prier tard le soir, lorsque le calme est installé. Les règles monastiques comportent des offices nocturnes. Et quelques dévots prônent une mystique de la ténèbre selon laquelle il faut traverser la nuit (nuit des sens, nuit de l'esprit) pour atteindre la lumière, Dieu.