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2 éditions

Les littératures de voyage, la découverte du monde (XIVe-XVe-XVIe siècles)

Quae, 2007
Grand Format

Jean-Pierre Duteil

Histoire générale et thématique

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Prix neuf
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Résumé

La littérature relative aux grands voyages est extrêmement vaste : l'Antiquité déjà nous a laissé des indications fragmentaires sur les continents extra-européens. Les grandes relations sur l'Asie, toutefois, ne datent que de la seconde moitié du XIIIe siècle : citons Plan Carpin, Rubrouck, Marco Polo, Ibn Battûra. Alors se sont forgés les grands thèmes empreints de merveilleux qui ont perduré jusqu'à la fin de la Renaissance. Le monde prend forme peu à peu sous la plume de cosmographes comme Pierre d'Ailly, au seuil du XVe siècle ; les cartes se dessinent, et les navigateurs catalans, italiens et portugais disposent désormais de l'outillage mental nécessaire à la compréhension du monde qu'ils découvrent et décrivent : archipels atlantiques, côtes d'Afrique, puis d'Amérique à partir de Colomb. La découverte de ce continent est bien celle d'un Nouveau Monde, d'un « Mundus alter ». Jusque là ignorée, même si certains en soupçonnaient l'existence, l'Amérique nommée par un cosmographe de Saint-Dié bouleverse les conceptions jusque là établies. Parallèlement, l'Inde est « redécouverte » par les hommes de la Renaissance. Là encore, de grands textes jalonnent, et parfois même précèdent, les exploits des navigateurs de la Renaissance : ceux de Nicolo de Conti, Athanase Nikitine, Varthema, Barbosa... Allant toujours plus loin vers l'est, les navigateurs réussissent avec Magellan la première circumnavigation, que Pigafetta raconte avec brio. Alors s'ouvre le temps des grandes chroniques, celles des Portugais de l'Estado da India et des conquistadores de l'empire espagnol. Plus en profondeur, les oeuvres de Sahagún, Oviedo, Garcilaso de la Vega, José de Acosta, présentent au public européen les civilisations du Mexique et du Pérou, alors qu'elles disparaissent. Le Brésil de son côté devient un classique de la littérature ethnographique, avec les relations de Staden, Thevet ou Léry, qui portent sur le « sauvage » comme sur l'Européen un regard critique, marqué par l'humanisme et la Réforme. Puis, à la fin du XVIe siècle, la littérature de voyage se tourne vers d'autres horizons : Proche-Orient, Océan indien avec Pyrard de Laval, Japon et Chine avec Matteo Ricci, et jusqu'aux confins du monde polaire avec la relation hollandaise du surprenant périple de Willem Barentsz.

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